Les Cavaliers auraient gâché la soirée de Paul Pierce en donnant une leçon de basket au Celtics ? Un match de saison régulière n’a pas le centième de la valeur de l’hommage reçu par « The Truth » dimanche soir.
Après Bill Russell, Bob Cousy, John Havlicek ou Larry Bird, Paul Pierce est devenu le 22e joueur de l’histoire de la franchise à voir son maillot retiré et son numéro accroché au plafond du TD Garden pour l’éternité. Un honneur sans égal selon lui.
« Quand tu es un Celtic pour toujours, tu le restes pour toujours » confiait-il après la cérémonie, cité par ESPN. « Si je ne vais pas au Hall of Fame ou autre, dans tous les cas c’est suffisant pour moi de voir mon maillot retiré par les Celtics. C’est suffisant. Le reste, c’est la cerise sur le gâteau. »
Acclamé par les fans, félicité par Magic Johnson ou Kobe Byrant par vidéo, puis Doc Rivers ou Danny Ainge au micro, le n°34 a craqué au moment d’évoquer ceux qui lui sont chers et qu’il veut plus que tout rendre fier.
« J’ai pleuré quand j’ai parlé de mes enfants parce qu’ils n’ont pas eu la chance de voir la majeure partie de ma carrière » explique-t-il. « Ma première fille est née en avril de l’année où on gagne le titre. De voir à quel point leur papa est reconnu dans la ville, pouvoir laisser cet héritage, revenir dans plusieurs années et qu’ils disent : ‘C’est mon père, c’est son numéro là-haut’, c’est énorme pour moi. »
Et c’est mérité pour Paul Pierce, joueur le plus marquant de ce siècle à Boston, deuxième meilleur marqueur de l’histoire du club, fidèle celte récompensé par un titre que tout le monde avait en tête hier soir et qu’il a fièrement brandi au centre du terrain pour conclure son discours.
« J’avais éclaté en sanglots la dernière fois que j’avais tiré les cordes ici et j’ai essayé de ne pas pleurer. Quand on avait monté la bannière de champion, tout était sorti ce jour-là. J’ai essayé de tenir. Et puis j’ai vu mon numéro, j’ai pensé à toutes ces années où je voyais ces cases vides en arrivant à la salle. Maintenant j’y suis. j’y suis, et c’est pour toujours. C’est le final. J’ai laissé ma trace. »