Cette fois-ci, John Wall leur a manqué ! Vainqueur de ses cinq dernières rencontres, Washington n’a rien pu faire face à des Sixers reposés et emmenés par un Joël Embiid une nouvelle fois dans un grand soir. Les 27 points et 12 rebonds de la star camerounaise permettent aux Sixers de s’imposer assez facilement (115-102) malgré une petite frayeur à cinq minutes de la fin. Plus altruistes et surtout plus adroits que leurs adversaires, les titulaires des Sixers terminent tous à 10 points et plus dans ce match.
Des Wizards méconnaissables
Dans un Wells Fargo Center chauffé à blanc par la présence de quelques joueurs des Eagles, les Sixers débutent parfaitement la rencontre. Joel Embiid à longue distance, imité par son acolyte à l’intérieur Dario Saric (20 points et 7 rebonds), lance parfaitement les hostilités (15-7). Offensivement, côté Wizards, c’est le néant complet. Les hommes de Scott Brooks si bons depuis 5 matchs, ne proposent rien. Une aubaine pour les Sixers qui profitent des nombreuses pertes de balles de leurs adversaires pour accroitre leur avance dans cette rencontre. Comme à son habitude T.J. McConnell se montre très intéressant en sortie de banc et le dunk rageur de Kelly Oubre Jr sur Trevor Booker ne change rien : Washington est largement dominé (37-22)
Seul Ian Mahinmi répond présent dans ce match pour l’instant côté DC. Mais le pivot français ne peut rien faire face au collectif adverse. Dario Saric, épaulé de Robert Covington et de Embiid, donne 20 points d’avance à des 76ers toujours aussi dominateurs (50-30). Vraisemblablement émoussé par ses efforts de la veille, Washington est en pleine souffrance. Néanmoins, le retour de Bradley Beal et des titulaires côté Wizards laisse présager un début de rébellion. Bien aidés par la baisse de régime de leurs adversaires, les joueurs de la capitale terminent cette première période nettement mieux qu’ils ne l’avaient commencé. Beal à longue distance puis au rebond offensif permet aux siens de n’être menés que de 10 points (55-45).
Bradley Beal n’a rien à se reprocher
Ben Simmons (15 points, 8 passes décisives et 6 rebonds) s’occupe de tout dans ce début de 3e acte. Comme lors du début de rencontre, les Wizards sont dépassés par l’enthousiasme et l’efficacité des joueurs de Brett Brown. J.J. Redick et Embiid trouvent la mire à longue distance pour redonner une avance considérable à leur équipe (78-59). Le talent de Beal permet aux Wizards de s’accrocher dans cette rencontre (81-70). L’ancien Gator porte sa franchise à bout de bras dans ce 3e quart temps, mais aussi fort soit il, il ne parvient toujours pas à combler l’écart. Saric et Embiid concluent très bien ce troisième quart, et Philadelphie garde les commandes (94-84).
Malgré les trois très bons premiers quart-temps de leur équipe, les fans des Sixers ne sont pas rassurés pour autant, et l’ambiance est retombée. Tout simplement parce que cette saison, leurs protégés ont énormément de mal à terminer les rencontres. Pourtant, Joël Embiid, à 3-points, redonne un coup d’accélérateur (100-84). Mais tout reste fragile, pour les jeunes 76ers.
Les Wizards montent en intensité dans cette fin de rencontre. Beal continue son récital bien aidé par Mahinmi. Washington inflige un 12-4 à son adversaire et revient sous la barre des 10 points à moins de quatre minutes du terme (104-96). C’est finalement insuffisant pour Washington qui n’a pas les ressources physiques pour renverser le sort de cette rencontre. Philadelphie, écarte pour la seconde fois cette saison les Wizards (114-102) et reprend la 8e place aux Pistons. Côté Washington, pas de 3e place alors que les Cavaliers ont pourtant perdu.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.