John Calipari critique les méthodes de recrutement de Duke

Eh oui, John Calipari n’est plus le recruteur numéro 1 en NCAA. Depuis deux ans, Mike Krzyzewski lui vole la vedette, ou plutôt les vedettes, avec rien que pour cette saison, quatre des dix meilleurs lycéens : Zion Williamson, R.J. Barrett, Cam Reddish et Tre Jones.

De quoi agacer le coach de Kentucky qui s’en prend aux méthodes de Duke pour attirer les meilleurs jeunes. Bien sûr, sans nommer les Blue Devils.

« Je ne les attire pas en disant : « Quand tu viendras ici, l’université et l’Etat prendront soin de toi pour le restant de ta vie. » Vous pouvez y croire, mais les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Dans ce pays, chacun doit prendre soin de soi-même, et quand on le fait, on s’assure d’aider les autres. C’est ce que nous essayons de faire, afin de simplement donner à ces gars la meilleure opportunité possible. On n’essaie pas de dire que cette université ou cet Etat prendra soin de vous le reste de votre vie. Il n’y a pas de socialisme ici. Ici, le truc, c’est : « Tu dois le faire et on va t’aider à y parvenir ». Certaines recrues apprécient ce discours, d’autres non. »

Est-il amer de louper les meilleurs joueurs depuis deux ans ?

« On ne peut pas avoir tous les gamins, et je l’ai toujours dit » répond John Calipari sur SEC Country. « On a ceux qui ont besoin de venir ici, et d’autres choisissent de ne pas venir. Ça me va. C’est leur choix. Evidemment, les gamins qui sont passés chez nous valent plus d’un milliard de dollars en contrat. Dix-sept ont eu leur diplôme, 35 ou quelque chose comme ça ont été draftés, et il y a eu trois numéros 1 de la draft. »

Ces trois « top pick » sont John Wall, Anthony Davis et Karl Anthony-Towns, trois All-Stars cette saison, et parmi les autres « Calipari Boys », on compte Devin Booker, DeMarcus Cousins, Eric Bledsoe ou encore Jamal Murray et Julius Randle. Au total, ils sont 27 actuellement en NBA à avoir joué sous ses ordres à Kentucky.