Preview Basket USA 2010/11 : Coach Of The Year

Jamais.

Jamais Jerry Sloan n’a reçu le trophée du meilleur coach de l’année. A la tête du Jazz depuis 1988, il détient pourtant le record de longévité dans le sport US avec 23 saisons au sein de la même franchise. Au niveau palmarès, le sosie de Leslie Nielsen est pourtant parvenu par deux fois en finale NBA, et le Jazz est qualifié, quasiment chaque saison, en playoffs.

Malgré cela, Sloan n’a jamais eu les faveurs des votants, et selon nous, cette tendance devrait malheureusement se poursuivre cette saison.

A moins que les votants ne décident de lui donner « à l’ancienneté ». Ce serait insultant !

1- Scott Skiles (Bucks)

Battu d’un cheveu, ou plutôt d’une mèche, l’an passé par Scott Brooks, l’entraîneur de Milwaukee est le favori de la rédaction. De peu mais le recrutement des Bucks n’a laissé personne insensible et une place dans le Top 5 de la conférence Est pourrait lui valoir cette distinction.

2- Erik Spoelstra (Heat)

Si le Heat écrase la saison régulière, c’est que Spoelstra aura fait du bon boulot. Car sa tâche ne sera pas aisée. Loin de là. C’est une arme à doublant tranchant que d’être au volant d’une Ferrari, et le jeune entraîneur de Miami sait que son patron, Pat Riley, aimerait lui piquer le volant. S’il se plante au premier virage, il sera éjecté du siège. Si ça tourne à plein gaz, tout le monde trouvera ça normal ! Mais… sur le fond, ça méritera vraiment un trophée car la gestion de stars est sans doute ce qu’il y a de plus périlleux pour un coach. C’est d’abord du management, et ensuite du coaching.

3- Phil Jackson (Lakers)

Il a encore les faveurs de la rédaction qui imagine les Lakers survoler la saison régulière à l’Ouest. Comme Sloan, « Maître Zen » n’est pas un habitué de ce classement même si lui, au moins, a déjà remporté cette récompense (en 1996). On sous-estime souvent son coaching mais sa gestion de Kobe, Artest et plus généralement la cohabitation des différents joueurs vedettes reste un modèle du genre. Quelques accrocs mais une maîtrise totale.

4- Rick Adelman (Rockets)

Cette année, l’ancien technicien des Kings va peut-être enfin pouvoir faire son travail dans les meilleures conditions. Sans blessures de joueurs majeurs, ni gros trade qui chamboule tout. Sous-estimé, Adelman a cette capacité à tirer le meilleur d’un effectif quel qu’il soit. Si Houston s’accroche au Top 3 de sa conférence, il sera un candidat sérieux pour le trophée.

5- Scott Brooks (Thunder)

Jamais un entraîneur n’est parvenu à remporter deux fois de suite cette récompense. C’est dire si la tâche de Brooks sera compliquée. Mais si le Thunder fait encore mieux que la saison dernière, au point de venir chatouiller les Lakers, il serait logique qu’il soit un outsider dans la course au trophée. C’est un véritable formateur dans l’âme et c’est si rare que cela mérite d’être récompensé. Même chaque année !

Ont aussi reçu des voix : Tom Thibodeau (Bulls), Gregg Popovich (Spurs).