David Stern veut réduire les salaires des joueurs d’un tiers

David Stern sait que cette saison sera exceptionnelle. Le marché des free-agents et la hype qui entoure le Heat en font l’une des plus attendues de l’histoire. Sportivement, cela risque d’être passionnant. Du coup, il est possible que les recettes s’envolent.

Mais le grand patron ne veut pas que tout le monde soit berné par ce mirage (temporaire ?) et a ramené tout le monde sur terre hier. Avec son assistant, Adam Silver, il a ainsi tenu à expliquer une nouvelle fois que le modèle actuel n’est pas bon. Et entend demander des coupes sèches dans les salaires des joueurs : jusqu’à 35 % !

Cela devrait permettre d’économiser entre 750 et 800 millions de dollars, de quoi compenser les pertes des différentes équipes. Pas sûr pourtant que les joueurs soient prêts à sacrifier un tiers de leur salaire.

Malgré les réunions « cordiales » et « productives », aucune avancée quant au nouvel accord n’a encore été faite. Et comme tout le monde campe sur ses positions, il sera bien difficile d’éviter le lock-out (la grève comme en 1999). Les agents et les joueurs se préparent déjà à vivre une saison blanche en économisant.

« Notre nouveau modèle est fait pour que toutes les équipes aient la possibilité de faire des profits même avec des performances modestes, » a-t-il expliqué. « Ceci étant dit, vous devez assurer un niveau de performance quel que soit le marché. »

A terme, David Stern veut créer un modèle où chaque équipe peut être rentable. Aujourd’hui, seules les équipes présentes sur les gros marchés américains (New-York, Los Angeles, Chicago) présentent des bilans financiers positifs. Le constat est à nuancer, mais Stern s’appuie largement sur celui-ci pour imposer son nouveau modèle.

Le bras de fer ne fait que commencer…