Avec 25 points de moyenne et une équipe actuellement 8e à l’Ouest, Damian Lillard a le CV pour être au All-Star Game. Seulement, ces deux dernières saisons, il a été écarté, que ce soit par les fans ou par les coaches. Cette saison encore, rien ne dit qu’il aura sa place assurée à la fête de Los Angeles. Il n’en serait pas étonné, la force de l’habitude malheureusement…
« Je suis frustré car j’ai la sensation d’être toujours celui qui est écarté et que les autres le méritent », expliqu-t-il à ESPN. « Dans le passé, l’excuse était que mon équipe était loin des 50% de victoires ou qu’on n’était pas dans le Top 8, mais chaque saison, on a trouvé une manière d’être en playoffs. Et cette saison, on est en meilleure position que les deux dernières années où je n’étais pas au All-Star Game. J’ai surmonté le côté émotionnel la dernière fois, donc quelque part, je m’attends à ce que cela se déroule ainsi. Mais je pense que je mérite d’y être. »
Le petit marché : plus un inconvénient, toujours pas un avantage
Un autre élément qui embête probablement le meneur des Blazers, c’est sa place dans les votes. Au dernier comptage, il accusait près de 30 000 voix de retard sur Lonzo Ball ! Pour un ancien All-Star, cela peut sembler étrange, surtout que le rookie des Lakers ne réalise pas une saison qui mérite d’être au match des étoiles. La loi du marché selon lui.
« Il joue pour les Lakers, l’une des franchises les plus mythiques, dans un énorme marché. Beaucoup le soutiennent, sans oublier son père et tout l’attention qui l’entoure depuis qu’il est à l’université. Avec la taille du marché et tout ce qui concerne sa famille, cela ne me surprend pas. »
Visage de Portland depuis le départ de LaMarcus Aldridge, Damian Lillard ne veut néanmoins pas utiliser l’excuse du petit marché pour justifier son manque de popularité.
« Je pense qu’il y a un million de choses qui disent le contraire. Dans mon cas, je ne pense pas que la taille du marché ait une telle importance, à cause des réseaux sociaux… J’ai un contrat de chaussures, j’ai des personnes qui me suivent sur les réseaux sociaux, connaissent ma musique. J’ai du succès malgré le fait que je joue dans un petit marché. »
Certes, mais il reconnaît tout de même qu’évoluer dans un grand marché demeure toujours un avantage.
« Mais la différence existe. Ça a toujours été comme ça. Vous ne pouvez pas regarder une star de la même manière à Memphis ou à New York. »