Humilié la veille à Philadelphie, Detroit réagit de la plus belle des manières en s’imposant 108-101 face aux Rockets. Dans le sillage de Tobias Harris (27 pts) et de Dwight Buycks (16 pts) et malgré l’absence d’Andre Drummond et Reggie Jackson, les Pistons confirment leur statut de « coupeurs de têtes » puisqu’ils ont déjà battu cette saison Golden State, Boston, San Antonio et donc Houston.
Avec un 3-points à 8 mètres sur la première possession, Eric Gordon donne le ton à la rencontre. Ryan Anderson l’imite, et c’est parti pour un nouveau concours à 3-points (10-7). Sauf qu’en face, il y a du répondant. Reggie Bullock et Tobias Harris sont dans un grand soir, et les Pistons restent au contact (20-19). Mais les Rockets insistent, et ce diable de Gerald Green s’invite dans le concours de longue distance, et sur un caviar de Chris Paul, il donne cinq points d’avance aux siens (26-21). On ne s’ennuie pas une seconde, et après 12 minutes, les Rockets mènent 37-31 avec déjà 7 réussites à 3-points.
L’apport de Boban Marjanovic
La suite sera plus compliquée… D’abord parce que Boban Marjanovic fait un gros chantier sous les panneaux. On le dit, on le répète, à chaque fois qu’il joue, le Serbe est bon. Houston souffre face à ses 2m21, et Detroit recolle au score (44-42). En face, Gordon est en mode « James Harden », il use du un-contre-un et son tir casse-croûte fait du bien à Houston. Mais l’adresse longue distance a disparu, et les Rockets en reviennent à un basket plus classique. Chris Paul excelle, et grâce à lui, Houston conserve un tout petit point d’avance à la pause (58-57).
Trevor Ariza et Tobias Harris s’échangent des 3-points dès le début de la deuxième mi-temps, et on se dit qu’on va revivre un remake du premier quart-temps. Sauf que l’adresse a bien lâché les Rockets, et grâce à un bon passage d’Ish Smith, les Pistons prennent les commandes (68-65). Avery Bradley prend le relais, et Detroit s’offre 10 points d’avance ! Houston passe en mode « handball » mais les 3-points ne rentrent pas, et les Pistons défendent beaucoup mieux. Malgré un panier miraculeux, avec la faute, de Green, Detroit a bien le match en main, et Bullock, puis Marjanovic donnent 14 points d’avance (88-74).
Chris Paul cherche le hold-up
Les Pistons gèrent tranquillement leur avance, et ils mènent encore de 16 points à quatre minutes de la fin (100-86). On se dit que les coaches vont ouvrir leurs bancs pour le garbage time, mais les Rockets jettent leurs dernières forces dans la bataille. C’est Gordon qui lance les hostilités puis Paul prend le match à son compte.
Le meneur All-Star est sur un nuage, et sur un 3-points compliqué, il ramène les Rockets à -4 à 16 secondes de la fin. Mike D’Antoni remet Gerald Green sur le terrain, mais lui comme Eric Gordon échouent à 3-points, et c’est aux lancers que Detroit assure sa victoire pour oublier la fessée de la veille, et rester au contact de Washington, 4e.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.