Si Kyle O’Quinn n’avait pas eu des problèmes de fautes, Joakim Noah aurait sans doute connu une nouvelle rencontre complètement passée sur le banc.
Mais à 13 minutes du terme face aux Pelicans, Jeff Hornacek l’appelle et, finalement, le pivot français va terminer la partie. Et il n’a pas fait de la figuration : ses quatre points auront été précieux, sans oublier ses 4 rebonds et sa défense face à DeMarcus Cousins et Anthony Davis.
« Ça fait du bien », explique l’ancien des Bulls au New York Post. « Ça faisait longtemps. J’ai traversé beaucoup de choses, et ma situation m’apprend à apprécier chaque moment de jeu. C’est génial d’avoir joué le dernier quart-temps, d’avoir affronté les meilleurs joueurs du monde et d’avoir pris une victoire nécessaire. »
Déçu de ne pas avoir joué à Chicago…
Surtout qu’il n’a pas joué à Chicago, il y a quelques jours, alors qu’il aurait aimé fouler son ancien parquet.
« Ce fut dur. Mais c’est un sport d’équipe et ce n’est pas seulement mon problème, c’est surtout pour l’équipe. Mais je ne vais pas mentir : ça m’a fait énormément mal de ne pas jouer là où j’ai joué dix ans. »
L’ancien meilleur défenseur de l’année en 2014 continue d’affirmer que sa situation pleine d’attente et de frustration est compliquée à gérer, même si ses coéquipiers louent son travail et son attitude.
« Pendant tout le match, il aide les gars », raconte Jarrett Jack. « Il a été capable de nous donner de l’énergie dont on avait besoin alors qu’il n’avait pas disputé une seconde de la rencontre. Il a apporté une présence défensive qui nous a été bénéfique, que ce soit dans le périmètre ou dans la raquette. »