Alvin Gentry pique une colère contre ses Pelicans

Alvin Gentry a dû passer un sacré savon à ses joueurs la nuit dernière. Si perdre face à une équipe supposée plus faible, comme les Kings, est une chose, s’incliner alors que l’équipe avait toutes les clés en main pour l’emporter en est une autre. NOLA comptait encore huit points d’avance (100-92) à 2min30 du terme et semblait se diriger vers un succès tranquille.

Trop tranquilles les Pelicans, justement ? Les locaux ont montré des signes criants de relâchement sur la fin de match. DeMarcus Cousins rate un lay-up, Jrue Holiday oublie de défendre sur un Buddy Hield seul devant le cercle, sans qu’une aide arrive… Résultat : les Kings, portés par ce même Buddy Hield, auteur de deux tirs primés, et revanchard face à son ancienne équipe, ne se sont pas gênés pour passer un 12-2, manquant de peu la victoire au buzzer. Ce n’était que partie remise.

« Voilà ce qui arrive quand tu n’es pas au niveau où on t’attend »

En prolongation, on a encore vu Frank Mason III se retrouver tout seul pour marquer à 3-points. Ni Jameer Nelson, resté dans l’écran, ni DeMarcus Cousins resté à distance, n’ont pensé bon de lever un bras devant le rookie. Bref, Alvin Gentry avait plus d’une raison d’être en colère après cette défaite.

« Ils nous ont dominés dans toutes les phases du match, ils nous ont dominés », répète le coach, très agacé. « Ils ont continué de jouer, et ça pendant 48 minutes. Ils sont allés en prolongation et nous ont dominés. »

Au bord de l’explosion, le coach en remet une couche en tapant du poing sur la table, au propre comme au figuré.

« Ils (les Kings) veulent gagner des matches. Parce que leur bilan est ce qu’il est, on est censés avoir le dessus ? Mais ils vont jouer dur. Vous ne pensez pas que Buddy (Hield) va jouer dur ? Bien sûr que si. Il veut gagner, plus qu’aucun autre joueur. Voilà ce qui arrive quand tu n’es pas au niveau où on t’attend. Ils ne vont pas finir à 0-82. Ils ont battu Golden State, ils perdent sur un 3-points de LeBron James. Nous avions le match en main et on s’est endormis. Alors on va regarder en arrière en se disant : ‘Oh mon Dieu, je n’arrive pas à croire qu’on ait fait ça.’ Et bien on l’a fait ! »

Et le coach de couper court à l’interview et de s’éclipser en heurtant même un journaliste sur son passage. Le « positif », c’est que DeMarcus Cousins fait un constat similaire à celui de son entraîneur.

« Je ne pense pas que nous ayons eu ce sentiment d’urgence durant tout le match. On a eu de nombreuses opportunités pour terminer le match mais nous n’avons pas appuyé sur la pédale pour mettre le coup d’accélérateur décisif. »