Damian Lillard prend la défense de Terry Stotts

Impitoyables fans NBA. Alors que Portland réalise un début de saison assez satisfaisant à 9 victoires en 16 matches, et pointe à la 6e place de l’Ouest, certains fans des Blazers ont affiché leur mécontentement sur un post Instagram de l’équipe (supprimé depuis) annonçant la seconde confrontation en back-to-back avec les Kings. La franchise de l’Oregon avait perdu la première manche en étant limitée à 82 points, son plus petit total de la saison.

Manifestement, Terry Stotts a été visé par les critiques. Au point que Damian Lillard a répondu sur le réseau social.

« Tous ceux qui ont quelque chose à dire à propos de coach Stotts ne savent absolument rien de ce qu’il faut pour gagner un match serré. Les joueurs doivent jouer et faire le travail. Nos coaches nous mettent en position de faire ce qu’on doit faire (pour gagner). Nous sommes à 8-7 et on devrait probablement être à 12-3 ou 11-4 mais tout compte fait, on y arrive. »

Le meneur s’était exprimé avant la revanche de cette nuit et la victoire des siens sur les Kings. Malgré son bilan positif, la franchise a en effet la particularité de ne pas particulièrement briller face aux équipes dont le bilan est sous les 50% de victoires. Face à ces adversaires, les Blazers n’ont gagné que cinq matches sur dix. Portland est aussi, avec le Thunder et les Wizards, l’équipe qui a perdu le plus de matchs lorsque l’écart se joue en moins de trois points (1-3).

Mais pour Damian Lillard, ces indicateurs n’ont rien à voir le coach.

« Des ballons perdus en fin de match et les stops défensifs qu’on ne fait pas n’ont rien à voir avec le coach. Blâmez-moi plutôt. C’est la NBA… On joue 82 matches et on en a joué 15. On en a gagné plus qu’on en a perdu. Relax la famille. Nous sommes à cette place pour une raison. Et coach Stotts a connu deux saisons à plus de 50 victoires et quatre saisons de suite en playoffs pour une raison, parce qu’il sait ce qu’il fait. Rater un shoot ici, perdre un ballon là, donner une possession supplémentaire, rater des lancers-francs… Ce sont des choses que les joueurs contrôlent. Si nous étions à moins 30 à chaque match, ce serait différent. Mais nous sommes en position de gagner les matches. Et dans ces moments-là, c’est le travail des joueurs. »