Les Clippers refusent de céder à la panique

Les Clippers étaient partis sur les chapeaux de roue, et ils donnent déjà l’impression d’une panne d’essence. La franchise de Los Angeles a subi sept défaites lors des huit derniers matches avant d’affronter Philadelphie dans la nuit de lundi à mardi. En crise de confiance, touchée par les blessures, Lob City ne veut pas pour autant sombrer dans la sinistrose.

Après avoir fait un départ canon avec quatre victoires lors des quatre premières rencontres, les Clippers sont retombés à 5-7, tout juste une défaite de moins que les Lakers voisins, pour leurs débuts sans Chris Paul à la mène. Mais pas de panique dans les rangs californiens, seulement un peu de patience.

« Nous sommes dans un petit creux en ce moment et nous devons trouver le moyen d’en sortir », assure Austin Rivers au LA Times. « La bonne nouvelle, c’est qu’il reste beaucoup de matches. Et nous allons trouver la solution. Je n’en ai aucun doute. Nous ne sommes qu’à deux victoires d’être à 50%, et plein d’autres équipes sont dans la même situation. Ce n’est pas le moment de paniquer ou de baisser la tête. »

Austin Rivers est certain du potentiel de son équipe. Il est vrai que les Clippers avaient montré de belles choses en présaison et lors des premières rencontres, notamment avec Patrick Beverley. « Nous sommes trop bons pour se laisser abattre. Il n’y a absolument pas moyen que cette équipe ne fasse pas les playoffs. Cela n’arrivera pas. »

« Les joueurs ne doivent pas se sentir bien après avoir perdu »

Mais les mauvais résultats s’enchaînent, aidés notamment par les nombreuses blessures qui frappent l’effectif. Outre Patrick Beverley, deux autres joueurs attendus comme importants, Danilo Gallinari et Milos Teodosic, sont sur le flanc. Mais Doc Rivers ne se cherche d’excuse pour expliquer les performances de ses troupes, auxquelles il demande plus mentalement.

« Je suis frustré de perdre », déplore l’entraîneur. « Et je l’ai dit aux gars, on se fiche d’être diminués. Nous ne voulons pas perdre ces matches. Je refuse que cela soit la raison de nos défaites. Je ne veux pas que l’on s’appuie là-dessus. Leur état d’esprit est super. Mais je ne veux pas qu’ils se sentent bien après avoir perdu. Je veux qu’ils soient contents de jouer dur, c’est tout ce qu’on peut leur demander. »

Comme son coéquipier Austin Rivers, DeAndre Jordan ne veut pas entendre parler de crise, ni des commentaires faits ça et là sur la mauvaise passe des Clippers. « Vous passez par des mauvaises passes dans cette ligue et tout le monde le sait. On ne peut pas se sentir désolés pour nous-mêmes. Personne ne le sera. Donc on doit juste continuer à jouer. »

La suite passe donc par la réception de Philadelphie, qui reste sur deux défaites. L’adversaire idéal pour se relancer ?