Bloqué sur le banc dans le money time, Jusuf Nurkic n’en fait pas une histoire

Très bon pendant trois quart-temps face aux Nets, Jusuf Nurkic a pourtant terminé le match sur le banc, limité à 53 secondes dans le dernier quart-temps. Pourquoi ne pas avoir utilisé le pivot, probablement le meilleur joueur du match, dans le money time ? Terry Stotts avait fait le choix de jouer petit pour contrer les Nets, préférant miser sur Ed Davis.

« Franchement, on était à -7 et quand je met Davis, on passe à +5 » rappelle Terry Stotts à The Oregonian. « Avec cinq minutes encore à jouer, j’ai choisi de laisser Ed car on était sur une bonne série avec lui. Ce n’était pas forcément lié à Nurkic. Quand j’ai parlé avec lui, il était davantage affecté par la défaite que par le fait de ne pas avoir joué dans le money time. On reste sur deux défaites de suite, et gagner est le plus important pour tout le monde. »

Même si ce n’est jamais agréable de rester scotché sur le banc alors qu’on vient d’inscrire 21 points en trois quart-temps, Jusuf Nurkic n’en fait pas une histoire.

« Je respecte la décision du coach », a-t-il déclaré. « Pour être honnête, je n’ai jamais eu un meilleur coach que Stotts. Donc il n’y a pas de mal. Tout le monde veut être sur le terrain, et il n’y a personne dans cette équipe qui ne voudrait pas être sur le terrain en fin de match dans une rencontre serrée. Mais je le répète, le coach n’a rien fait de mal, et je dois respecter son choix. »

Les retrouvailles avec Denver pour se relancer ?

Après cette rencontre, l’ancien joueur de Denver n’avait pas parlé à la presse après la rencontre, et beaucoup avaient interprété ça comme un geste d’humeur.

« En fait, j’étais dans la salle de soins » se justifie-t-il. « Mais il faut que je fasse un meilleur boulot avec les médias, et vous attendre quoi qu’il arrive. Mais mon dos me faisait mal, et je suis allé dans la salle de soins. »

Néanmoins, il devrait être en tenue pour affronter son ancienne équipe, Denver, ce lundi soir. Une rencontre qui lui tient à coeur, et l’an passé, pour sa première sortie avec Portland, il avait été monstrueux : 33 pts, 16 rbds et 3 cts !