Mark Cuban réclame des excuses de Draymond Green après des remarques sur les propriétaires

« Il doit des excuses à la NBA. » Mark Cuban pousse un nouveau coup de gueule après des propos de Draymond Green sur un sujet indirectement lié à la ligue. L’homme au cœur de ce début de brouille entre deux des plus grandes gueules de la NBA s’appelle Bob McNair. Le propriétaire des Houston Texans, en NFL, fait parler de lui pour une déclaration très controversée.

En réponse au mouvement de contestation dans la ligue de football où les joueurs mettent un genou à terre durant l’hymne national, il a ainsi déclaré que « les détenus ne devaient pas gérer la prison ». Sous-entendu que les joueurs, les « détenus », n’étaient pas censés faire la loi NHL. Cette sortie a sans surprise scandalisé des athlètes américains, dont Draymond Green. Sur Instagram, le Warrior a réclamé un changement sémantique.

« Arrêtons d’employer le mot « propriétaire » pour peut-être utiliser le mot président. Être la propriété de quelqu’un envoie un mauvais signal, le mauvais ton, dès le départ. »

Mark Cuban propose des payer des cours à Draymond Green…

Ces mots n’ont pas manqué de faire réagir Mark Cuban, lui-même propriétaire des Mavs. Si ce dernier a condamné les propos « ridicules » de Bob McNair, Mark Cuban n’a pas apprécié la remise en question du terme « propriétaire ».

« Il doit des excuses à la NBA parce qu’essayer de connoter la notion de propriété dans une entreprise, pour laquelle tu te casses le c**, et dire qu’il s’agirait de propriété au sens humain, est simplement faux. Les gens qui ont lu ce message et l’ont mal interprété peuvent penser qu’on ne fait pas tout notre possible pour aider au succès des joueurs, qu’on ne se préoccupe pas de leurs familles, leurs vies, comme on le ferait pour tous nos employés. Tout ceci est faux, tout simplement. »

Et le propriétaire des Mavs de continuer à défendre son titre. Tout en envoyant une petite pique à Draymond Green.

« Faire l’analogie de l’esclavagisme est aussi inadmissible que le commentaire de McNair. Nous sommes propriétaires d’un capital, pas des gens. C’est là qu’est la différence. Suggérer l’inverse est ridicule. Draymond peut faire du trashtalk sur le terrain, mais dans le monde réel, ça ne marche pas. Quand tu es propriétaire d’une franchise, tu es propriétaire d’un capital, d’actions. Dites-lui que s’il veut prendre des cours à l’école de business d’Indiana, je les lui payerai et on l’aidera à apprendre ça. »