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Interview Yakuba Ouattara : « La NBA, c’est une autre planète ! »

All-Star français et vainqueur de la Leaders Cup avec Monaco en 2017, Yakuba Ouattara a traversé l’Atlantique pour rejoindre les Nets. Plus précisément, les Nets de Long Island puisqu’il a signé un « two-way contract », et qu’il passera l’essentiel de sa saison en G-League. Pour Basket USA, il a décidé de faire partager son quotidien, et après quelques semaines aux Etats-Unis, « Billy » en redemande !

Tout d’abord, première question très classique : comment allez-vous ?

Je ne me suis jamais senti aussi bien. Je suis en très grande forme. Sûrement dans la plus grande forme de ma carrière. Je travaille beaucoup depuis que je suis arrivé, et je sens déjà les résultats. On fait énormément de musculation, ce qui n’était pas vraiment ma tasse de thé par le passé (sourire), mais j’apprécie ce que je fais ici.

Revenons sur votre état de forme. Par le passé, vous aviez eu, comme la saison dernière par exemple, des petits soucis physiques qui semblaient vous empêcher de jouer à 100%…

Oui, j’avais des soucis physiques et j’ai eu la saison passée deux alertes car je devais faire du renforcement musculaire. Quand tu n’es pas à 100%, tu ne peux pas tout donner sans avoir peur d’aggraver ta blessure. Je jouais souvent en sentant des soucis physiques, mais aujourd’hui ça semble faire partie du passé. Je me sens dans une forme superbe, je suis heureux de me sentir comme ça (sourire).

« Qu’est-ce que ça va vite ! »

Avez-vous eu du mal à vous adapter à ce nouveau rythme mais surtout au niveau de l’enchainement et l’intensité des entraînements et du jeu ?

Je n’étais pas habitué à cela, et c’était donc le point sur lequel je devais m’adapter au plus vite. Ici, tout va vite, très vite. On ne s’en rend pas vraiment compte lorsque l’on regarde la NBA à la TV, mais qu’est-ce que ça va vite ! Le jeu est ultra rapide, tu n’as pas trop le temps de réfléchir.

Sur quels aspects du jeu pensez-vous avoir progressé depuis votre arrivée ici ?

Après un mois environ, je sens que j’ai tellement progressé ! J’apprends chaque jour, je me suis mis en mode éponge. Quand je suis passionné par quelque chose, je me donne à fond et j’essaye d’apprendre le plus. Je suis fou de basket donc je me mets à fond chaque jour, à chaque match ou à chaque entrainement. La passion, c’est important, surtout pour s’imposer à ce niveau.

Vous sentez que vous êtes passé dans une autre dimension ?

Oui, clairement. La NBA, c’est une autre planète ! Les Nets me mettent dans les meilleures dispositions. On a des infrastructures de fou, on travaille dur, le staff connaît tout de nous ! Je savais que les scouts et le club me suivaient depuis longtemps, mais je ne savais pas qu’on connaissait autant de choses sur moi et mon jeu. Ils font vraiment un travail, une étude très poussée du joueur, des joueurs qu’ils observent.

Sur quels points veulent-ils que vous progressiez ?

Je dois tout travailler. Je garde mon style de jeu en ajoutant des aspects dont je sais que je peux progresser rapidement, autant en défense qu’en attaque. Je dois développer mon dribble, même si je ne joue pas meneur de jeu. Le staff me conseille tout le temps, j’apprends un maximum et je sens déjà que je suis un meilleur joueur que lorsque je suis arrivé à New York.

« J’ai parfois du mal à savoir quel jour on est »

À propos de cette arrivée, comment se déroule votre quotidien depuis le début de votre aventure américaine ?

Tout se passe très bien et je fais tellement de choses que mes journées sont remplies. Je suis à l’hôtel, sans ma compagne et ma fille qui sont encore en France, et je n’ai pas le temps de m’ennuyer car les Nets encadrent tout et que l’on s’entraine très souvent. Ma famille me manque, mais je n’ai pas le temps de m’ennuyer. Je me lève le matin, un chauffeur Uber vient me chercher pour m’amener au centre d’entrainement. Là-bas, je fais de la musculation, puis un entrainement, puis encore de la musculation et on n’arrête pas ! (Sourire). J’aime beaucoup, même si les journées sont intenses. On a un programme très dense, on fait toujours quelque chose pour apprendre et continuer à progresser. J’ai parfois du mal à savoir quel jour on est ! (Rires). J’adore cette expérience.

Les Nets possède un staff très « européanisé » avec la présence de l’ancien du CSKA Trajan Langdon, du personnel russe mais aussi du coach, Kenny Atkinson, qui a joué et travaillé en France. Est-ce que le fait que le coach parle français vous aide ?

Oui, ça aide, c’est certain. Je bosse beaucoup sur mon anglais mais savoir que Coach Atkinson peut me parler dans ma langue, ça aide. Le staff des Nets est vraiment très porté sur l’Europe, et connaît sur le bout des doigts notre jeu et les joueurs qui évoluent sur le vieux continent. Ils connaissent tout, sur tout le monde, sur toutes les ligues. C’est vraiment une autre dimension, un club de très haut standing. C’est la NBA, et je peux vous dire que l’on apprend chaque jour de cette expérience.

Propos recueillis à New York

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