Les Pelicans tiennent leur premier succès de la saison (119-112) sur le parquet des Lakers. Les joueurs de la Louisiane sont pourtant passés tout près de la laisser filer, gâchant une avance de plus de 20 points. Malgré le bon passage des remplaçants de Los Angeles, les locaux étaient bien trop courts et butent encore au Staples Center.
Les Lakers ont creusé leur propre trou dès leur entrée sur le parquet. Ils mettent quatre minutes pour marquer leurs premiers points de la rencontre et font du chemin vers leur arceau un boulevard pour Holiday et compagnie. Rapidement menés d’une dizaine de points, les hommes de Luke Walton ajoutent à cela des mauvais choix offensifs dont les Pelicans se régalaient.
Le two-men show Davis – Cousins
Un nouveau 19-4, 50 points encaissés en 16 minutes et l’écart grimpe (déjà) jusqu’à 22 points, pour le plus grand déplaisir d’un Staples Center désabusé. DeMarcus Cousins et Anthony Davis s’amusent (26 points, 16 rebonds, 6 passes au repos) et seul Jordan Clarkson maintient presque artificiellement LA dans le match avec 13 points en 11 minutes en sortie de banc.
Les deux dernières minutes sont le symbole parfait du grand n’importe quoi occasionnel des Lakers. Pour sa première avec les Lakers, Kentavious Caldwell-Pope prend feu avec 9 points en une minute et ramène les Lakers à 11 points. Les Angelinos ont même l’occasion de passer sous la barre des dix unités suite à une balle perdue par facilité des Pelicans. Mais au lieu d’en profiter, ils enchaînent deux balles perdues dont une sur une remise en jeu et offrent quatre points sur un plateau. Au lieu de faire basculer la dynamique, les Lakers remettent les joueurs de NOLA dans le bon chemin (55-68). Avec au passage, 68 points encaissés au repos à 65%, trois jours après en avoir pris 73 dans la musette en première mi-temps à Phoenix.
Les Lakers revenus dans le coup par leur banc
Sans imagination, ni adresse extérieure, Los Angeles s’en remettait aux exploits individuels de Caldwell-Pope (20 points). Et pourtant, tranquillement aux commandes du match avec 21 points d’avance, les Pelicans s’endorment sur leurs lauriers face au banc de Luke Walton. Focalisé sur le tir extérieur plutôt que chercher les paniers faciles, New Orleans dilapide son avance. Menés par Clarkson et Kyle Kuzma (44 unités à eux deux), les Lakers revenaient complètement dans le match avec un 23-5 inattendu et au crédit des rotations de Luke Walton. Le rookie Josh Hart met même L.A. aux commandes du match pour la première fois à huit minutes de la fin (99-98).
Complètement revenu dans le coup au tableau d’affichage et dans l’intensité, les Lakers retrouvent même une défense crédible par l’énergie de Julius Randle. Mais le retour des titulaires aussi bien pour les locaux que pour les visiteurs sonne le glas des espoirs angelinos. Les Californiens reprennent leur faillite offensive et NOLA trouve en E’Twaun Moore (19 points à 8/9) et Jameer Nelson les héros improbables pour assurer le succès (112-119).
Pour Los Angeles, le coup est dur mais prouve que des solutions existent, et qu’elles ne viennent pas forcément du 5, dans lequel Lonzo Ball souffle le chaud (13 passes, 8 rebonds) et le froid (3/13 aux tirs, 5 balles perdues et trop peu de défense). Reste à Luke Walton de trouver la bonne formule alors que le calendrier de la semaine à venir s’annonce des plus compliqués (Wizards, Raptors et Jazz).