Après Kyrie Irving mardi et Carmelo Anthony jeudi, ce sera déjà au tour de Ricky Rubio de retrouver ses anciens coéquipiers. Le meneur du Jazz se déplace ce soir à Minneapolis, et pour lui, ce ne sera que du plaisir. « C’est la ville la plus sous-estimée des Etats-Unis, et Minnesota aura toujours une place dans mon coeur car les gens ici m’ont toujours bien traité » promet l’Espagnol dans le Star Tribune.
Transféré avant le début du marché des transferts, Ricky Rubio n’en veut pas à ses dirigeants. À Utah, il rejoint une franchise stable dans des systèmes qui lui correspondent mieux.
« J’ai eu quatre coaches en six ans, et c’est dur de construire une identité comme ça » rappelle-t-il. « C’est dur quand vous avez autant de coaches qui vont et viennent. C’était un tout : les coaches, les GM, les joueurs. Je ne sais pas combien j’ai eu de coéquipiers en six ans, mais il y en a eu beaucoup. C’est compliqué quand vous avez autant de changements, mais ils construisent actuellement quelque chose de bien avec Thibodeau. »
Même s’il était apprécié du public et de ses coéquipiers, Ricky Rubio savait que son bail aux Wolves allait prendre fin…
« Au final, les rumeurs deviennent des réalités » estime Ricky Rubio. « Carmelo Anthony devait être transféré depuis deux ans, et c’est finalement arrivé. Lorsqu’une rumeur sort, il y a du vrai derrière. Pas à 100%, mais sur un certain point, c’est vrai. C’était vrai qu’ils voulaient me transférer, et ils ont fait ce qu’il y avait de mieux pour eux. Bien sûr, ce n’est pas agréable de voir son nom dans les journaux pendant deux ans, mais à un moment, il faut comprendre que c’est du business. Il n’y a rien de personnel, et il faut aller de l’avant. »