La saison dernière était catastrophique, et le premier match des Suns fut un naufrage. De minute en minute, l’écart face aux Blazers n’a cessé de gonfler pour finalement atteindre des dimensions historiques : 48 points ! C’est la plus lourde défaite de l’histoire de Phoenix qui entamait les célébrations de son 50e anniversaire.
Forcément, Devin Booker était abattu dans le vestiaire.
« Ils l’ont fait sans la moindre compassion »
« On s’est fait botter les fesses du début à la fin », analyse simplement l’arrière. « Le coach n’avait pas grand chose à nous dire après le match. Heureusement, ce n’est qu’une défaite. Pourtant, ça donne l’impression d’en avoir perdu cinq. »
Earl Watson n’avait pas non plus d’autre explication.
« Les Blazers sont venus et ils nous ont bottés les fesses le plus fort possible. Ils l’ont fait sans la moindre compassion. »
Et quand on lui demande s’il a été surpris par la pauvreté du jeu de ses joueurs, le coach précise avec un autre terme.
« Embarrassé est davantage le mot. On ne peut pas dire que l’âge de notre équipe est le problème. Dans cette ligue, il faut jouer d’une certaine façon, avec un état d’esprit, détermination sur chaque possession, avec intensité. »
Zéro collectif
Et là, il n’y avait rien. La défense des Suns a été catastrophique, sans intensité ni concentration. L’attaque a également été très mauvaise, trop individualiste : 28 paniers et seulement 10 passes décisives, pour 16 ballons perdus.
Devin Booker en fut d’ailleurs l’exemple le plus probant avec 17 shoots en 27 minutes. Chaque joueur a eu son petit moment mais jamais l’équipe n’a avancé dans le même sens.
« Parfois, on a trop gardé la balle et on a besoin de mieux la partager », explique Mike James, qui débarque d’Euroleague.
Réaction très attendue contre les Lakers samedi, mais les Suns semblent partis pour vivre une nouvelle saison galère…