Henry Ellenson à la porte des Pistons

Henry Ellenson mérite une chance à Detroit, et il fait tout pour le prouver à Stan Van Gundy. Après une Summer League à 17 points et 7 rebonds de moyenne, le sophomore confirme en présaison avec notamment une sortie à 16 points à 6/9 aux tirs, dont 2/4 de loin, contre Atlanta ce week-end. Mais c’est tout sauf une surprise dans le Michigan, vu que le 18e choix de draft 2016 a attaqué le training camp par le bon bout.

« On a beaucoup de gars qui ont bien joué pendant le training camp, mais il a probablement été le plus régulier de tous » confie son entraîneur à NBA.com. « Chaque fois qu’il joue, chaque entraînement… Je n’ai pas le souvenir d’un mauvais jour depuis la rentrée. Je crois que sa confiance est au plus haut. Il est très concentré sur ce qu’il doit faire. Il joue très, très bien. »

Les images parlent d’elles-mêmes : le jeune homme affichait sa confiance dès son premier match contre Charlotte.

Une seule passion : le basket

Pour ce qui est de la concentration, Henry Ellenson possède l’avantage, selon son coach, d’être concentré sur le basket.

« C’est un joueur très doué, il se renforce, il veut vraiment être joueur de basket » poursuit SVG. « Jusqu’à un certain niveau, tout le monde le souhaite, mais je ne suis pas sûr qu’Henry ait beaucoup d’autres intérêts. Il y a le basket, sa famille, et c’est tout. Je ne crois pas qu’il soit intéressé par le fait de mener la grande vie ou ce genre de choses. Il donne tout pour devenir un joueur NBA. Il y pense tout le temps, et il y fait attention. »

De quoi grappiller quelques minutes au poste 4 derrière Tobias Harris et Jon Leuer, et peut-être devant Anthony Tolliver. À condition que Stan Van Gundy, tatillon sur le physique de son jeune joueur, lui laisse sa chance, une fois de plus.

« Il a la taille et les qualités. Je l’ai dit l’an passé quand, pourtant, on ne le faisait pas jouer : Je serais surpris qu’il ne devienne pas un bon joueur » se souvient-il. « Il avait du chemin à faire l’an passé au niveau du physique, et il en a encore. Mais il se rapproche du moment où il sera physiquement prêt, et sa façon d’aborder les choses est parfaite. »