Récemment préoccupé par un éventuel transfert à Cleveland, Josh Jackson (2m03, 20 ans) a désormais l’esprit libre. Le rookie des Suns sera bel et bien en tenue avec Phoenix pour sa première rentrée en NBA.
Et le moins qu’on puisse dire, c’est que son équipe croit en lui…
« C’est une superstar en devenir », envoie Earl Watson pour l’Arizona Central. « Il a simplement besoin d’acquérir de l’expérience. »
Gamin de la balle, élevé par sa maman ancienne joueuse, Josh Jackson a grandi dans les salles de basket. Du coup, cette première saison NBA, c’est tout juste une autre étape de passée pour la famille Jones – Jackson.
« Ma mère était une bonne joueuse à son époque. Elle a encore conservé quelques coupures de presse, quand elle était au lycée et à la fac et qu’elle scorait 50 ou 60 points. Je suis un peu comme elle, un joueur qui fait un peu de tout : rebonds, passes, tir, pénétrations. Elle me dira toujours ce qu’elle pense ! Et neuf fois sur dix, elle a raison. Même si je n’ai pas du tout envie de l’entendre… Elle me donne des conseils sur le terrain encore à ce jour. »
Josh Jackson apporte ainsi une forme de leadership qui plaît énormément à Earl Watson.
« Le leadership n’a pas d’âge. Que ce soit dans le sport ou dans la vie. Josh Jackson est un leader naturel. Il apporte quelque chose qu’on n’avait pas : il parle, il est intense, il joue avec force. On a des gars qui peuvent jouer à très haut niveau, mais Josh est à un autre niveau, ne serait-ce que par l’intensité qu’il amène. On ne veut pas que ça reste caché. On veut profiter pleinement de ça car ça pousse toute l’équipe dans le bon sens. »
De l’intensité !
Pour Jared Dudley, qui a déjà pris Devin Booker sous son aile, Josh Jackson est un autre prospect avec une immense marge de progression. En l’occurrence, le vétéran a facilement ciblé le plus gros chantier dans le jeu de son jeune coéquipier.
« C’est un leader plutôt silencieux. Il est excellent défensivement. Il attaque le cercle sans aucune peur. Son tir en suspension est encore en chantier : parfois, il a la main chaude et puis d’autres fois, il est complètement froid ! Il doit bosser ça mais le shoot est la chose la plus facile à améliorer une fois que tu es en NBA. Il a toutes les qualités requises. Les fans vont l’adorer. »
Dans le moule d’un Andre Iguodala ou d’un Kawhi Leonard (l’un des joueurs qu’il admire le plus car « il joue des deux côtés du terrain »), Josh Jackson arrive en NBA avec un jeu d’ailier polyvalent, gros défenseur et athlète d’exception… mais sans une mécanique de shoot bien installée.
Ne reste plus qu’à mettre tout ça en place pour le 4e choix de la dernière draft…
Un processus qui prendra forcément du temps. Mais Josh Jackson n’hésite déjà pas à recadrer ses coéquipiers, comme Marquese Chriss qui aurait mieux fait de finir main gauche sur son layup… et qui en a entendu parler après coup ! « Earl m’a dit de rester moi-même » conclut-il. « De venir à la salle et de me donner à fond pour pousser les autres gars. »
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