Comme à Golden State, Portland ou Cleveland, à Boston, on n’a pas peur de se mettre dans le rouge pour gagner un titre, et le co-propriétaire, Wyc Grousbeck, a confirmé que l’augmentation drastique de la masse salariale n’était pas un problème.
« C’est mon choix et on paiera ce qu’on devra payer » lance-t-il au Boston Globe. « Ce n’est pas une décision de groupe. C’est la mienne. On est présent ici pour gagner, et c’est comme ça depuis 2002. On est allé deux fois en finale NBA. On a payé beaucoup d’impôts, et on en paiera encore à l’avenir. »
Les Celtics vont attaquer la saison avec deux joueurs au salaire maximum (28 millions pour Al Horford, 30 millions pour Gordon Hayward), et un autre (Kyrie Irving) qui avoisine les 19 millions de dollars. À eux trois, ils s’accaparent près de 80% de la masse salariale, et en comptant les autres contrats, les Celtics atteignent les 111 millions de dollars. C’est au-dessus du salary cap mais dans la fourchette autorisée par la NBA puisque la luxury tax est fixée à 119 millions de dollars.
« Cet été, on a recruté le plus de joueurs talentueux possibles »
Pour entourer leur « Big Three », les Celtics ne pourront pas toujours compter sur des joueurs dans leurs contrats de rookie (Smart, Brown, Tatum, Rozier…) et dans deux ans, c’est Irving qui sera free agent et pourra lui aussi toucher le jackpot avec un salaire supérieur à 30 millions par an. Une perspective qui n’effraie donc pas Wyc Grousbeck.
« On essaie simplement de réunir sur le terrain une équipe qui peut gagner des matches, et on ne pense pas vraiment au budget. Les chiffres vont devenir énormes, les salaires actuels sont gigantesques, et je suis sûr que vous y pensez en ce moment. Mais notre motivation numéro 1, et les fans le savent depuis 15 ans, c’est de gagner des titres. On a recruté pour cela cet été le plus de joueurs talentueux possibles, et pour faire de la place à Gordon Hayward, on a dû laisser partir des super joueurs, et c’est parce que c’est le règlement. Il faut de l’espace dans la masse salariale pour signer des free agents. Pour récupérer Kyrie, d’autres super joueurs sont partis. On perd un peu de salaire d’un côté, on en gagne de l’autre, mais ce qu’on aime aussi faire, c’est de trouver des joueurs qui peuvent former un noyau, et les conserver est aussi un investissement. On regarde d’abord le joueur et l’équipe, et on ne se préoccupe pas trop des finances. »
Le co-propriétaire des Celtics précise que les revenus liés à la billetterie ne permettent pas d’être à l’équilibre, et ce alors que Boston devrait disputer toute la saison à guichets fermés ! Les droits TV et l’ajout d’un sponsor sur le maillot font partie des revenus supplémentaires qui permettent de rester ambitieux et de dépenser presque sans compter.