Jordan Crawford : « Anthony Davis doit endosser le rôle de leader »

« Il a dit ça comme si de rien n’était, mais c’est arrivé comme quelque chose dont on avait besoin et qu’il voulait faire. C’était une bonne idée parce que même s’il est plus jeune que les autres, c’est un leader. Il doit endosser ce rôle. »

Comme LeBron James à Cleveland ou Eric Bledsoe à Phoenix, Anthony Davis a pris l’initiative de réunir son équipe pendant l’intersaison afin d’en resserrer les liens. Jordan Crawford est revenu sur ce petit séjour pour NBA.com, expliquant que les joueurs s’étaient réunis à Kentucky après une invitation de dernière minute du pivot.

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Car les Pelicans ont accueilli DeMarcus Cousins en février puis le rookie Frank Jackson, Rajon Rondo, Darius Miller, Ian Clark et Tony Allen cet été, repartant à l’assaut de la saison qui se profile avec une équipe impressionnante sur le papier. Et pour transposer ce potentiel sur le terrain, rien de mieux qu’un moment tous ensemble.

« Ça donne un rôle à chaque joueur pour la saison » note Crawford. « AD a le rôle de leader en nous réunissant tous. Aussi bon soit-il, il va devoir être exigeant avec les joueurs mais c’est plus facile quand c’est quelqu’un comme lui, qui est prêt à faire des sacrifices. Ça permet de lier Rondo avec Jrue, AD et DeMarcus. Donc c’était cool de voir ça et de dire ‘Ok, voilà notre équipe’. »

Rajon Rondo, à double tranchant

Un Rajon Rondo qui excelle lui aussi dans l’art de la cohésion.

« Il aime faire des trucs pour souder l’équipe, jouer aux cartes ou ce genre de choses parce qu’il sait qu’on doit tous se connaître pour travailler » explique l’arrière, qui l’a côtoyé à Boston pendant une saison. « C’est en ça qu’il est très fort. Il tient ça de Kevin Garnett. KG est bon pour ça. Ça peut sembler être un détail, mais ça fait la différence, surtout pendant les jours de repos. »

Mais Jordan Crawford avoue aussi que le meneur de jeu pousse à l’extrême l’esprit d’équipe, au point d’en exclure le coaching staff. Ce qui explique ses relations compliquées avec Rick Carlisle ou Fred Hoiberg.

« Une des choses qu’il apporte est qu’il fait comprendre aux joueurs qu’on est un groupe. On peut voir ça comme de la défiance ou quelque chose comme ça. Mais même si les coachs font partie de l’équipe, ils ne sont pas sur le terrain avec nous. »

Reste donc à placer les curseur au bon endroit, en espérant pour les Pelicans que leur recrue saura rester à sa place, et qu’Alvin Gentry parviendra à faire prendre la mayonnaise dans le bayou. Un vrai défi pour cet outsider à l’Ouest.