Du rififi dans la sélection grecque

Depuis le début de l’Euro, on parle d’une sale ambiance dans la sélection grecque. Outre l’imbroglio autour de Giannis Antetokounmpo, il y a des rumeurs de tensions, avec un sélectionneur issu des équipes de jeunes qui a été propulsé à la tête de l’équipe à la dernière minute, et des stars (Ioannis Bourousis, Georgios Printezis…) loin de leur rendement habituel.

Après la nouvelle défaite face à la Finlande, la Grèce est désormais au bord de l’élimination et devra absolument s’imposer demain contre la Pologne pour espérer atteindre les huitièmes de finale.

Interrogé après le match, et visiblement très ému, Thanasis Antetokounmpo a déclaré une seule phrase avant de partir.

« Ceux qui veulent jouer pour l’équipe nationale devraient jouer pour l’équipe nationale. »

Une façon, sans doute, de dire que certains membres de l’équipe ne se donnent pas à fond…

« On ne peut pas dire ça », a réagi son coéquipier Ioannis Papapetrou. « C’est mal de pointer des gens du doigt. On ne peut pas dire ça. On a un gros match demain et il faut être prêt. »

Ce qui est sûr, c’est qu’avec 17 points et 3 rebonds, Thanasis Antetokounmpo a en tout cas été l’un des Grecs les plus vaillants du soir, le sélectionneur Kostas Missas se privant de ses cadres supposés (Nick Calathes, Ioannis Bourousis, Georgios Printezis…) durant la deuxième mi-temps de la rencontre, pour essayer de revenir au score.