On ne parle quasi jamais de la WNBA (on s’en excuse au passage…), mais là c’est une page d’histoire qui s’est écrit la nuit dernière dans cette ligue.
Jeudi, en remportant le 3ème match des Finals, le Seattle Storm s’est adjugé le titre en sweepant l’Atlanta Dream.
Mais ce titre, c’est aussi le sacre d’une joueuse hors du commun : l’Australienne Lauren Jackson.
MVP des Finals avec des moyennes de 22.3 pts et 8 rebonds par match, Jackson était déjà la MVP de la saison régulière.
En seulement dix saisons, la voici propriétaire d’un palmarès énorme : triple MVP (2003-2007-2010), double championne (2004-2010), MVP des Finals 2010, meilleur défenseur 2007, sept fois All Star et sept fois élue dans la meilleure équipe de la saison.
Sans oublier qu’elle cumule aussi les récompenses en WNBL (ligue australienne) et dans les compétitions internationales (trois médailles d’argent aux J.O. et une médaille d’or au championnat du monde).
A 29 ans et avec des moyennes de 19.5 pts, 8 rbds et 2 cts par match en WNBA, Jackson s’impose au fil des années comme l’une des plus grandes joueuses de tous les temps. Au même titre qu’une Lise Leslie, une Cynthia Cooper, une Sheryl Swoopes ou même une Uljana Semenova.
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