Pour Vlade Divac, le plan post-DeMarcus Cousins a parfaitement fonctionné

Vlade Divac a bien conscience que son bilan en tant que GM aux Kings dépend pour beaucoup du transfert qu’il a effectué en cours de saison dernière : celui de son franchise player, DeMarcus Cousins. Le dirigeant admet aujourd’hui qu’il aurait sans doute obtenu une meilleure contrepartie s’il avait agi plus vite. Pour autant, six mois plus tard, en regardant l’effectif actuel, force est de constater que les Kings présentent bien sur le papier.

« Quand on a pris cette décision (d’échanger Cousins), on savait exactement ce qu’on faisait », assure fièrement le Serbe. « Nous avions un plan et on a essayé de l’exécuter. C’est exactement ce que nous voulions. Nous avons de jeunes joueurs de talent avec en addition des joueurs vétérans qui vont leur apprendre comment gagner, être un pro. Ça va beaucoup nous aider. »

C’est là où Vlade Divac a tout de même bien caché son jeu. Depuis des mois, il répétait sa volonté de se tourner vers la jeunesse tout en faisant table rase du passé, en se débarrassant d’anciens cadres de l’équipe, plus ou moins jeunes (Ben McLemore, Tyreke Evans, Darren Collison, Rudy Gay…).

Dans le même temps, il préservait les petits jeunes obtenus grâce à DeMarcus Cousins en provenance de la Nouvelle-Orléans, Langston Galloway et surtout Buddy Hield. Sans oublier le carton plein réalisé lors de la dernière draft (De’Aaron Fox, Justin Jackson, Harry Giles et Frank Mason III) et l’arrivée de la pépite Bogdan Bogdanovic.

« Nous sommes dans la bonne direction »

Et ce n’était pas tout. Sacramento a complété son recrutement en signant quelques vieux briscards attendus pour apporter leur expérience à ce jeune effectif : George Hill, Vince Carter et Zach Randolph, dont l’avenir en NBA est aujourd’hui en suspens. « C’est quelque chose d’inestimable », juge Vlade Divac à propos de leur présence future sur le banc.

« On essaie de bâtir une culture et d’avoir une vision claire. Quand j’ai parlé à ces gars durant la free agency, c’était plus facile car nous parlions le même langage. »

L’ancien pivot estime également qu’en coulisses, il avait le soutien nécessaire pour œuvrer.

« La chose la plus importante pour moi et les opérations basket étaient le support de notre propriétaire (Vivek Ranadivé). On se sentait confiant à l’idée d’être dans un bon environnement. C’est prématuré de dire où on sera dans un ou deux ans, mais l’important est de progresser chaque jour. Nous sommes dans la bonne direction. »