Les mises au repos des stars NBA ont inquiété Adam Silver, qui a promis des sanctions si elles n’étaient pas justifiées. Mais le commissionner et ses équipes ont également fait des efforts pour limiter les semaines trop chargées.
En faisant démarrer la saison une semaine plus tôt, la ligue a ainsi fait disparaître les séquences de quatre matchs en cinq jours. Il y a trois ans, il y avait pourtant 70 phases de ce genre dans le calendrier NBA, contre 27 il y a deux ans et 20 l’an passé. Au niveau des back-to-backs, la ligue a également essayé de les limiter au maximum en réduisant leur nombre de 57 par rapport à la saison dernière, chaque équipe en jouant 14.4 en moyenne.
L’an passé, cette moyenne atteignait 16.3 et elle était de 19.3 il y a encore trois ans.
Mettre en valeur et « protéger » les grosses affiches
En contrepartie de ces meilleurs temps de repos, la NBA réclame donc que les coachs ne reposent plus les stars lors des grosses affiches. La ligue a d’ailleurs « protégé » 22 rencontres, comme à Noël ou lors du Martin Luther King Day. « Protégé » car ces rencontres seront diffusées à la télévision nationale et qu’Adam Silver a tout mis en place pour qu’aucune mise au repos ne soit nécessaire. Les équipes concernées (Golden State – Cleveland, Oklahoma City – Houston…) ne seront jamais en back-to-back pour ces matchs et n’auront pas eu de semaine à cinq matchs. De plus, elles n’auront jamais fait plus de 5 600 kilomètres de trajet la semaine précédant la rencontre.
En clair, la NBA a adapté son calendrier pour permettre aux équipes de préparer les grosses affiches dans les meilleures conditions. De quoi forcer les clubs à faire jouer leurs stars pour ces rencontres de prestige.
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