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Dario Saric tire le bilan de sa première campagne NBA

S’il a fini sa saison comme un des favoris au titre de meilleur rookie, tournant à 13 points et 6 rebonds de moyenne, Dario Saric n’en menait pas large à son arrivée à Philadelphie. Le rookie des Sixers a fait poireauter la NBA pendant plus de deux ans, entre sa Draft en juin 2014 et son arrivée en octobre 2016.

Et visiblement, le guerrier croate ne respirait pas la confiance…

« J’étais nerveux », révèle-t-il sur CSN. « J’arrivais enfin en NBA, je ne pouvais plus faire machine arrière. C’était dur parce que j’étais seul. Pendant le vol, je me posais pas mal de questions. Je vais vivre dans un nouveau pays et je dois rencontrer de nouvelles personnes et je ne sais pas quelle va être la situation. »

Pendant les premières semaines, Dario Saric a séjourné dans un hôtel à proximité du centre d’entraînement des Sixers. Il passait l’essentiel de son temps libre à appeler sa famille et ses amis ou à regarder des matchs de foot sur son ordinateur.

« Je n’avais pas eu suffisamment de temps pour m’entraîner, pour travailler sur mon corps et m’améliorer pour être prêt avant de venir ici. J’appréhendais. J’avais un peu peur parce que je n’avais pas eu le temps de travailler. J’avais joué dans suffisamment de matchs, mais parfois, il faut aussi juste s’entraîner et travailler en individuel. La première fois à l’entraînement, tout allait trop vite et ça m’a un peu effrayé. C’était trop rapide pour moi. J’étais fatigué des Jeux olympiques. Je n’avais pas encore le timing. Je me suis dit que ça allait être dur. »

Une première saison marathon

Heureusement, quelques semaines plus tard, l’arrivée de sa petite amie et d’autres amis ont arrondi les angles.

« Après, tout est devenu plus facile. J’ai commencé à ne plus avoir peur de faire des erreurs quand je parlais en anglais avec les gens de l’équipe et mes coéquipiers. »

Au fur et à mesure de la saison, Dario Saric a pris la température de la Grande Ligue. Après le All-Star Break, il a même carrément endossé le rôle d’option n°1 pour les Sixers, à nouveau privé de leur bijou, Joel Embiid. Il a alors cumulé 17 points, 7 rebonds et 3 passes de moyenne.

« Il faut vraiment être prêt mentalement. Si tu ne joues pas quelques matchs, si tu joues moins de minutes, j’essayais de me convaincre : tu ne peux pas revenir en arrière. C’est comme ça. Tu ne peux pas. Tu es venu ici, tu as un contrat, tu dois jouer. »

Pleinement responsabilisé, Dario Saric a retenu la leçon de la légende locale, Allen Iverson, qui lui a expliqué qu’il fallait toujours se relever, peu importe le nombre d’obstacles rencontrés en chemin.

« Ce fut une longue saison, comme un marathon. Je suis satisfait, pas seulement du basket parce que j’ai bien joué. Mais je suis heureux car j’ai rencontré beaucoup de nouvelle personnes. 60 ou 70 personnes et je n’ai jamais eu le moindre problème avec qui que ce soit. Je suis très bien entouré et j’apprécie vraiment de travailler avec eux. »

Désormais à l’aise dans sa nouvelle maison, Dario Saric s’apprête également à vivre un été chargé puisqu’il devrait être avec la Croatie lors du prochain EuroBasket. En vacances depuis la mi-avril, il (23 ans) a cependant eu le temps de se reposer…

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