Ceux qui font le Mondial : Ayça, bénévole fatiguée

Durant toute la durée de la compétition, Basket USA vous propose chaque jour le portrait d’une personne impliquée de près ou de loin dans l’organisation du championnat du monde.

De la mascotte au speaker en passant par les bénévoles, ils sont tous indispensables au Mondial. Cette série de portraits leur est dédiée.

Ayça, bénévole fatiguée

À la veille du début du championnat du monde, Ayça a beaucoup de travail. Les journalistes défilent depuis ce matin pour venir récupérer leur accréditation. Il faut les accueillir, leur demander de patienter, vérifier leur identité et que leur demande a bien été approuvée. Si tout se passe bien, chaque cas est réglé en cinq minutes. Mais il y a parfois des problèmes.

Un reporter se retrouve accrédité pour la phase finale uniquement. Un autre a oublié d’envoyer sa photo. Ayça doit alors faire au mieux et le plus rapidement possible, ce qui n’est pas toujours facile pour cette jeune étudiante de 20 ans parlant un anglais rudimentaire.

« Je ne pensais pas que ce serait aussi fatigant. Il y a beaucoup de travail ici et les journées sont très longues. J’arrive vers 9h00 et je ne suis pas sorti avant 21h00 ou 22h00 », dit-elle la mine abattue.

La bonne nouvelle, c’est qu’Ayça adore le basket, qu’elle pratique ici à Izmir.

« Je suis aussi une officielle pour la table de marque », s’empresse-t-elle d’ajouter, comme pour montrer que sa passion est bien réelle.

Il suffit d’ailleurs d’évoquer avec elle l’équipe nationale pour voir une flamme s’allumer dans ses yeux.

« La Turquie ira en finale ! On ne sera peut-être pas champions, mais on sera en finale. »

Ayça ne sera malheureusement pas à Istanbul pour assister à l’éventuel sacre de ses héros. Pour elle, ce sera devant sa télévision. Mais d’abord, il lui reste cinq jours de travail à Izmir

« Je vais distribuer les statistiques aux journalistes pendant les matches, ça devrait aller », finit-elle par concéder.

Surtout que le reste du temps, Ayça peut regarder les matches assise en tribune. Et même si la Turquie ne joue pas, cela reste du basket et un vrai plaisir.