Demain soir, Rajon Rondo va retrouver les playoffs, au TD Garden, mais sous la tunique des Bulls. Un moment particulier pour lui, mais aussi pour Avery Bradley, qui a encore du mal à voir son mentor sous un autre maillot.
« Rondo est comme mon frère » lance-t-il d’entrée au Boston Herald. « Sur le parquet comme en dehors, on est comme des frères. C’est bizarre de jouer contre lui, de lui rentrer dedans, mais comme je l’ai dit : je pense que c’est un vrai compétiteur et qu’il va donner son meilleur en playoffs. Ça va être sympa. Bizarre, mais sympa. »
Un frontière amicale vraiment difficile à effacer.
« Je sais qu’il n’y aura plus d’amitié quand on sera sur le parquet. Enfin, s’il tombe, je l’aiderai à se relever comme lui m’aiderait. Mais on est l’un contre l’autre donc… »
Avery Bradley, la padawan de Rajon Rondo
Débarqué à la sortie de la fac chez un candidat au titre NBA, Avery Bradley a vite été pris sous l’aile du plus jeune cadre de l’équipe. Celui-ci s’est alors attaché à faire de son jeune camarade un meilleur joueur, en lui prodiguant des conseils tout au long de leurs quatre saisons et demi passées ensemble.
« J’ai beaucoup appris de Rondo. À chaque entraînement, il me donnait des conseils en attaque comme en défense » poursuit Avery Bradley. « En même temps, on a deux types de défense différents. À cette époque, il essayait plus de couper les lignes de passes, de lire le jeu. Moi, c’était de la défense sur le ballon. Mais il m’aidait, lui, KG, tous ces gars. »
Une influence qui a franchi les lignes du terrain et qui rend ces retrouvailles si particulières.
« J’ai grandi en tant que joueur et en tant qu’homme » conclut-il au sujet de cette relation. « Il m’a aidé de beaucoup de manières, et je l’apprécie. J’ai le sentiment qu’il est l’un des meilleurs coéquipiers que j’ai eu. Et c’était un vrai compétiteur, un des coéquipiers les plus dur au mal avec lequel j’ai joué. Il est tellement compétitif, peu importe l’adversaire. Si on joue au morpion, il veut gagner. Je respecte ça chez lui. »