Le 16 mai prochain, soir de la « lottery », les Lakers ont 15.6% de chances de décrocher le premier choix, mais aussi 47% de chances de sélectionner l’un des trois premiers choix. En clair, ils ont moins d’une chance sur deux de conserver leur choix élevé.
En effet, si les petites boules de la NBA ne tournent pas en leur faveur, les Lakers seront contraints de laisser leur premier choix aux Sixers…
Pour autant, le GM Rob Pelinka ne cède pas à l’anxiété. La franchise possède un plan B si un des trois premiers choix lui échappe.
« Les gens me demandent après chaque match s’il est vital pour nous d’avoir ce choix de draft. Nous sommes préparés pour les deux possibilités. Notre plan d’attaque est prêt pour la draft, mais si le hasard en décide autrement, on arrivera à nos fins autrement », assure l’ancien agent de Kobe.
Il rappelle ensuite qu’en envoyant Lou Williams aux Rockets, Magic Johnson s’est déjà assuré d’un premier tour de draft, certes beaucoup plus bas. Pour résumer son état d’esprit, le sosie de Rob Lowe se fend d’une analogie originale.
« Construire une équipe pour le titre, c’est comme jouer au Rubik’s Cube. Il y a 1000 manières d’assembler les couleurs ensemble en faisant bouger les faces. Il faut toutes les essayer, si ça ne marche pas il faut tenter autre chose. »
Depuis plusieurs années, les combinaisons ne fonctionnent pas aux Lakers, et c’est au duo Pelinka-Magic d’aligner les bonnes couleurs. Avec ou sans l’un des trois premiers choix de la prochaine draft.