Le dernier match de la saison des Rockets aura seulement servi à remplir les livres d’histoire. De cette cuvée spectaculaire qui, avec 55 victoires, termine avec le quatrième meilleur bilan de la franchise. De celle de James Harden également qui, avec son 22e triple double, conclut cette campagne exceptionnelle en devenant le premier jouer NBA à 2 000 points, 600 rebonds et 900 passes sur une seule saison.
Mais les Texans veulent d’abord rentrer dans les mémoires collectives avec un titre. La conquête commence dimanche face au Thunder de Russell Westbrook, l’autre extra-terrestre de la saison. Si cet obstacle est franchi, il faudra ensuite vraisemblablement terrasser les Spurs avant de penser à la revanche de la finale de conférence 2015 face aux Warriors.
James Harden : « Tout le monde est vraiment sur la même longueur d’onde »
Le défi qui attend Houston ne fait peur à personne dans le vestiaire. Les joueurs ont gagné le droit d’être confiants et enthousiastes. « Nous pouvons être satisfaits car même si tout n’a pas été parfait, terminer avec 55 victoires pour une première saison tous ensemble, avec un nouveau staff et des nouveaux systèmes, c’est une source de fierté », assure Patrick Beverley.
James Harden ne dit pas autre chose.
« Je suis très motivé par ce qui nous attend car pour la première fois depuis que je suis ici, tout le monde est vraiment sur la même longueur d’onde, que ce soit les joueurs, le staff et même le personnel. Chacun sait ce qu’il doit faire et tout se passe naturellement. Nous avons plus qu’il n’en faut pour être capables de battre tout le monde ».
Après un départ à 9 défaites en 40 matches, les Rockets ont eu plus de mal en fin de saison avec les soucis physiques du barbu et l’absence de Ryan Anderson. Ils ont ainsi terminé avec 11 victoires et 8 défaites, en jouant moins bien mais en continuant de gagner les matches qu’il fallait pour garder la 3e place.
Mike D’Antoni le voit comme une force supplémentaire à l’abordage du titre. « Notre bon début de saison a créé une belle cohésion. Nous savons tous comment jouer les uns avec les autres », explique lui Eric Gordon, candidat avec Lou Williams au titre de meilleur 6e homme.