Auteur lundi de 20 points face à la Côte d’Ivoire, Leandro Barbosa (1m90, 27 ans) va défier ce soir la France de son ancien coéquipier, Boris Diaw.
Le néo-Raptor revient pour Basket USA sur la préparation et les ambitions de sa formation. Il évoque aussi avec nous son avenir à Toronto.
Cette victoire face à la Côte d’Ivoire vous satisfait ?
Oui, car on a bien mieux joué que face à l’Australie. C’est une bonne préparation pour nous. L’important, ce n’est pas de gagner ou de perdre mais de bien jouer. On essaie de produire du beau jeu et de ne pas faire trop d’erreurs. C’est tout de même une bonne victoire, mais on sait ça sera plus dur contre la France.
Justement, quel est votre avis sur cette équipe de France ?
Je pense que ça reste une bonne équipe même si ils n’ont pas Tony, Pietrus ou Turiaf. En plus, vous avez perdu Beaubois. C’est une grosse perte. Boris est obligé de porté l’équipe sur ses épaules. Malgré cela, je pense qu’il faudra compter sur eux aux Championnats du Monde .
Est-ce que vous vous considérez comme le leader de votre équipe ?
Franchement, je ne sais pas si j’ai un rôle précis dans cette équipe. J’essaie juste d’aider tout le monde et de faire en sorte que l’équipe gagne.
La blessure à la cheville de Anderson Varejao ne doit pas arranger les choses ?
Malheureusement, Anderson ne joue pas en ce moment. Il repose sa cheville et il a raison. En tout cas, il sera bien présent aux Championnats du Monde. Tu sais, on a tous nos petits problèmes…
Vous aussi ?
J’ai aussi des problèmes à une cheville. Ça me gêne un peu. Je me la suis tordue lors du scrimmage contre la France.
Même sans Nene Hilario, le Brésil possède un effectif de qualité. Quel est votre objectif ?
On veut la médaille. Je sais que ça sera difficile, mais peu importe qui est là. On a confiance en nous, et c’est le plus important.
Revenons à la NBA. On a dit que c’est vous qui aviez demandé à être transféré. C’est exact ?
Ce n’est pas tout à fait ça. Ce n’est pas que je voulais être transféré, mais je n’étais pas contre un départ. C’est une bonne situation pour moi à Toronto. Je vais jouer plus de minutes qu’à Phoenix. Je n’ai pas beaucoup joué ces derniers temps. J’ai été blessé. Mais aujourd’hui, je suis revenu à mon meilleur niveau. En plus, je vais retrouver Bryan Colangelo (GM des Raptors, ancien dirigeant de Phoenix).
Est-ce que le fait que Toronto soit une équipe très « internationale » a compté pour vous ?
Tu sais, à Phoenix, il y avait beaucoup de joueurs d’horizons bien différents : Canada, Slovénie… Ce n’est pas ça qui a vraiment compté. Ce qui est important, c’est que ce soit une bonne situation pour moi. C’est important dans une carrière.
Une bonne situation mais Toronto a perdu Bosh cet été…
On verra ça quand je serai là-bas. Je ne suis pas encore allé à Toronto pour l’instant. Mais une fois de plus, peu importe qui est là, il faut juste aller le plus loin possible.
Pour finir, un mot sur Tiago Splitter. C’est une bonne pioche pour San Antonio ?
Je l’espère pour lui ! Le jeu est très différent entre l’Europe et la NBA. Il faudra donc qu’il s’adapte. Je lui souhaite d’y arriver.