Le GM des Lakers est persuadé de pouvoir signer de grosses pointures

Qui des Knicks ou des Lakers va réussir la meilleure intersaison pour se relancer après plusieurs saisons sans playoffs ? A New York, on mise toujours sur Phil Jackson, tandis qu’aux Lakers, on repart de zéro avec un nouveau tandem composé du président Magic Johnson et du GM Rob Pelinka.

Pour ce dernier, sa franchise conserve une aura susceptible de séduire de gros free agents.

« Les chiffres sont irréfutables » lance-t-il dans le podcast d’Adrian Wojnarowski. « Il se vend plus de maillots des Lakers à travers le monde que toutes les autres franchises réunies. Ecoutez, si je suis un joueur, je pense à mon avenir, je pense à la force de frappe de la marque Lakers et de tout ce qui en découle en termes de relations à Los Angeles avec les magnats du divertissement… Je pense à l’héritage en termes d’excellence et de titres NBA que la famille Buss entretient, je pense au projet de Magic Johnson, et surtout à mon expertise en termes d’échanges et de gestion du salary cap. Toutes ces choses combinées, je me dis que si je suis un joueur NBA, c’est un super package dans lequel je peux avoir confiance. C’est quelque chose qui semble vraiment, mais vraiment prometteur. »

Créer des liens forts avec les agents

Sans surprise, Pelinka mise donc sur son expertise, son réseau, et bien sûr l’aura de Magic Johnson et de la franchise aux 16 titres. Mais comme le prouve l’échec de Phil Jackson aux Knicks, le palmarès et le réseau ne suffisent pas toujours.

« On a du boulot à faire, et on doit continuer à créer cette plate-forme » poursuit-il. « Mais on sent avec force qu’on le fait déjà, et qu’on est parti dans la direction souhaitée. Les deux ou trois premières semaines sont encourageantes car Magic et moi discutons déjà avec les meilleurs agents et leur retour confirme que c’est considéré comme un nouveau départ. On sent qu’il y a une nouvelle direction avec un nouveau projet et les gens sont enthousiastes à l’idée d’en faire partie. »

Ancien agent de Kobe Bryant, mais aussi de James Harden, Chris Bosh ou encore Andre Iguodala, Rob Pelinka doit désormais bosser avec les agents, et non plus contre eux.

« Au final, on sait combien c’est important d’avoir de bonnes relations avec ces agents qui représentent ces joueurs, et on veut construire des liens vraiment solides. Je pense l’avoir fait pendant presque 20 ans. (…) J’ai marché dans leurs pas, je sais à quoi ça ressemble, je sais ce que recherchent leurs clients dans une équipe, et c’est utile de répondre chacun à nos besoins. Au final, on est très optimiste sur le fait que ces relations sont renforcées et qu’on a une chance de changer ce qui s’est passé ces deux ou trois dernières saisons avec les prochaines classes de free agents. »

Rappelons que sur le marché des free agents, il y aura cet été Blake Griffin, Chris Paul, Stephen Curry, Kevin Durant, Gordon Hayward, Kyle Lowry, Paul Millsap, Jrue Holiday ou encore Serge Ibaka…