Alors que ses coéquipiers attendaient dans le bus samedi matin après le shootaround, Brandon Knight, lui, continuait d’enfiler les shoots, de transpirer. Comme un joueur qui pourrait préparer la rencontre du soir, or depuis le All-Star Break, il ne joue plus.
« C’est ce que je fais depuis le début de ma vie », explique-t-il à l’AZ Central. « C’est ainsi que je survis, et c’est ainsi que j’ai réussi. Je ne vais jamais cesser d’être le plus gros bosseur. »
En effet, Earl Watson a fait le pari de la jeunesse et Knight accumule donc les DNP avec 9 matches manqués de suite…
« Je reste moi-même. J’ai confiance en moi. J’essaie de toujours faire les bonnes choses. Cette saison, c’est un peu différent, un peu plus compliqué. Je m’adapte. Que je joue 35, 30, 15, 10 minutes, ou pas du tout, je vais continuer de travailler. »
Watson salue l’éthique de travail de l’ancien arrière des Pistons et des Bucks.
« Il comprend que l’opportunité de jouer va revenir et qu’il doit être préparé », analyse le coach des Suns. « Il a un état d’esprit de bosseur. Il a plus de temps pour bosser physiquement et il en tire profit. »
Alors qu’il avait réalisé sa meilleure saison l’an passé avec 19.6 points à 41 % de réussite en 36 minutes, Knight émarge à seulement 11 points et 39 % de réussite cette saison, en ne jouant que 21 minutes.