Quatrième victoire en cinq matches pour les Sixers pourtant privés de Joel Embiid, et désormais d’Ersan Elyasova et de Nerlens Noel transférés. Mais Philly, c’est un collectif de joueurs revanchards et sous-estimés, et leur générosité leur permet de s’imposer 120-112 face à des Wizards qui restaient sur 15 victoires en 17 rencontres. Face à un tandem Beal-Wall qui cumule 69 points, la réponse ne pouvait être que collective.
La première mi-temps est d’ailleurs un bon résumé du match. D’un côté, Beal et Wall qui sont spectaculaires et efficaces à souhait, et de l’autre, des Sixers qui s’arrachent sur chaque ballon pour trouver le joueur capable de mettre des points. Ce sera finalement Robert Covington dans le deuxième quart-temps. Près du cercle pour profiter de son avantage de taille ou à 3-points, Covington fait très mal aux Wizards, et dans son sillage, les Sixers se détachent pour mener 61-49 à la pause.
On pense que les Wizards vont se réveiller au retour des vestiaires, mais Philly enfonce le clou. C’est l’improbable Rashaun Holmes qui martyrise les Wizards. On connaissait sa détente, et on découvre un joueur intense et dominateur. En défense, il fait complètement déjouer Marcin Gortat. Sous son impulsion, Philly se détache pour prendre 17 points d’avance (95-78). Les Wizards répondent par un 8-0 au début du money time pour revenir à 95-86, mais Sergio Rodriguez est remarquable à la manoeuvre, et dans son sillage, Philly signe un 13-0 fatal (107-86). Cette fois-ci, la messe est dite, et les Sixers confirment qu’ils ne sont pas dans une phase de « tanking » malgré les départs de Noel et Elyasova.
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