Love a besoin d’amour

Al Jefferson oblige, Kevin Love a rongé son frein et sa frustration sur le banc des Wolves depuis deux ans. Les deux étaient incompatibles dans la raquette, c’était fromage ou dessert à Minneapolis et l’ancienne star de UCLA en a payé le prix : 22 matches débutés seulement et 28 minutes de temps de jeu en moyenne la saison passée. Des chiffres indignes de son rang universitaire et de sa place dans la draft (5e).

AJ est parti au Jazz laissant le champ libre mais le message passé hier le pivot des Loups est on ne peut plus clair : je ne suis pas apprécié à ma juste valeur à Minnesota.

Tout est parti d’une question posée par un confrère américain à l’intérieur de Team USA, en pleine préparation pour les championnats du monde : vous sentez-vous plus aimé ici qu’aux Wolves ? Love n’a pas hésite une seconde :

« Oui. Je vous réponds un solide oui. »

Puis il a développé :

« Je n’ai pas envie que l’on croit que je joue ma prima donna ou que je me plains. C’est juste que depuis que je suis ici, l’atmosphère est fantastique, tout le monde s’apprécie tellement et l’attitude générale est géniale. On sent vraiment qu’on peut gagner ce tournoi. Dans une saison à 15 victoires, beaucoup de choses se sont passés la saison passée aux Wolves, avec des nouveaux joueurs. Pour la saison à venir, il faut qu’on apprenne à devenir une famille comme nous le sommes à Team USA. »

Interrogé sur les déclarations de Love, Tyson Chandler a avoué ne pas comprendre pourquoi son coéquipier en sélection ne joue pas plus dans sa franchise :

« Je ne peux pas parler à la place des Wolves, mais je sais que quand on les joue, Kevin est le joueur sur lequel le scouting report se concentre le plus. Les coachs sont à bloc sur lui, pour eux c’est la première menace adverse. »

AJ est parti au Lac Salé, le champ est donc libre pour l’ancien Bruin. All he needs is Love !