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Quel est le rôle d’un assistant en NBA ? Rencontre avec Jesse Mermuys, des Lakers

mermuysIl y a six ans, il était coordinateur vidéo pour les Nuggets de George Karl, qui le moquait gentiment en voyant qu’il se faisait interviewer dans sa fonction subalterne.

Cette saison, Jesse Mermuys est assistant-coach dans le staff jeune et dynamique de Luke Walton chez les Lakers. Recruté après une saison en tant que head coach du Toronto 905 en D-League l’année dernière, Mermuys n’a pas hésité longtemps avant d’accepter de rejoindre Walton, un ami de longue date.

BasketUSA a renoué le lien avec le jeune coach ambitieux pour lui demander des précisions sur son parcours depuis 2011. Passé par Houston, Toronto, la D-League et maintenant Los Angeles, Jesse Mermuys est un grand voyageur !

 

« Une place s’est libérée à Toronto, je devais la saisir ! »

Jesse, la dernière fois que l’on vous avait rencontré, en 2011, on était à Oklahoma City et vous étiez scout vidéo pour les Nuggets. Ensuite, vous êtes allé à Toronto, est-ce bien ça ?

« Oui, mais avant ça, j’ai travaillé à Houston en tant que coach pour le développement des joueurs. »

Qu’est-ce que cela veut dire concrètement : coach pour le développement des joueurs ?

« On bosse avec les joueurs, on doit les faire progresser sur leurs qualités basket mais aussi sur leurs qualités athlétiques. [A Houston], j’ai bossé avec un peu tous les joueurs. Je faisais selon les demandes. J’ai pu bosser avec les noms plus connus, comme James Harden. C’était vraiment une opportunité incroyable pour moi de bosser avec lui. Mais j’ai un bon souvenir en général de cette expérience chez les Rockets. L’équipe était très sympa, le staff était accueillant et il y avait un bon groupe de gars. »

Combien de temps êtes-vous resté avec les Rockets ?

« Une saison, et après, je suis allé à Toronto. »

D’accord. Et comment le contact s’est fait pour aller à Toronto ?

« A Toronto, il y a une place qui s’est libérée sur le banc, et je devais la saisir ! »

Est-ce un grand changement de passer de coach pour le développement à assistant-coach ?

« En fait, vu comment le staff était constitué à Toronto, je faisais encore la plupart de mon boulot en développement. Avec DeMar DeRozan et Kyle Lowry essentiellement. Mais en même temps, j’ai énormément appris. Et surtout dans l’aspect défensif au contact de coach Casey. Ça a été une expérience remarquable de ce point de vue-là pour moi. »

Et combien de temps êtes-vous resté chez les Raptors ?

« Je suis resté deux saisons avec les Raptors. Et ensuite, j’ai pris le poste de head coach de leur équipe de D-League, le 905. »

« J’ai adoré mon expérience en D-League »

Comment ça s’est passé pour vous en D-League ?

« J’ai adoré ! Franchement, j’ai beaucoup apprécié cette expérience. Ça a été très important pour moi. Parce qu’en fait, on a construit cette franchise à partir de rien ! On avait tout à faire. Etablir la culture et construire l’équipe, ça a été une opportunité complètement unique. »

Et j’imagine que vous avez changé de vision des choses. Car le head coach doit tout surveiller, non ?

« Oui [rires] ! C’est assez incroyable. Il n’y a rien qui prépare vraiment à ce poste, sinon d’accepter ce poste et de faire le boulot. C’est vraiment monstrueux ! »

Et donc maintenant, les Lakers ! Comment êtes-vous entré en contact avec Luke Walton ?

« En fait, je le connais depuis la fac. Je jouais à la fac pour un Junior College à Phoenix, en Arizona, et lui était à l’Université d’Arizona. L’été, j’allais jouer face aux gars d’Arizona, pour des petits matchs, et on est devenu amis depuis ce moment-là. »

Vous avez un groupe jeune et talentueux à Los Angeles, une bonne base de travail, non ?

« Oui, j’adore l’équipe, j’adore le groupe. On a beaucoup de jeunes gars très talentueux. Surtout, ils ont tous adopté la méthode de Luke Walton. Evidemment, il y a quelques douleurs de croissance, ça va prendre du temps. Mais chacun profite de chaque instant. [Coach Walton] a vraiment créé un super environnement de travail pour bosser sereinement et progresser. Les joueurs en profitent et moi aussi. Notre objectif est de progresser à chaque match. On a eu des ratés pendant la saison. Mais globalement, si on prend un peu de recul, on est sur la bonne voie. »

Avez-vous un joueur en particulier que vous suivez au quotidien, notamment à l’échauffement comme c’était le cas un peu plus tôt ?

« Oui, on m’a en quelque sorte désigné Julius Randle, Lou Williams et D’Angelo Russell. Mais tout le monde a l’occasion de bosser avec tout le monde. C’est un environnement de travail très coopératif. On a un bon coaching staff avec une énergie positive. C’est comme ça qu’on veut jouer sur le terrain. On veut créer quelque chose qui va durer. »

Par rapport à vos expériences passées, à Denver, Houston ou Toronto, est-ce différent ? Plus libre ?

« Oui, clairement. C’est très libre et ouvert. On essaie de leur apprendre à jouer au basket, c’est-à-dire qu’on veut qu’ils arrivent à faire les bonnes lectures sans qu’on ait à leur dire quoi faire. Ce qui est une bonne expérience car ils doivent apprendre par eux-mêmes comment jouer. Car ils vont faire des erreurs, mais ils pourront en tirer les leçons. »

« Devenir head coach ? C’est l’objectif »

Parlez-nous de Brandon Ingram. On sait que les Lakers ont recruté Brian Keefe, l’ancien coach de Kevin Durant au Thunder pour s’occuper de son cas. Que pensez-vous de son potentiel ?

« C’est un joueur exceptionnel. Son envergure peut influencer le match des deux côtés du terrain. Vu la manière dont il est impliqué dans son travail, dans sa progression, je pense qu’il va devenir un joueur unique. »

Et pour vous, personnellement, est-ce compliqué à gérer d’avoir à changer d’équipes comme ça, d’une année sur l’autre pour ainsi dire ? 

« Non, c’est super ! Franchement, chaque situation est différente et j’apprends de chaque expérience. Chaque staff est différent et ça permet vraiment d’enrichir mon savoir. Pour moi, c’était vraiment que du positif. »

George Karl a récemment sorti son bouquin, aviez-vous peur qu’il sorte quelque chose sur vous ?

« [rires] [Ce bouquin] m’a un peu surpris. Mais George Karl est celui qui m’a donné ma première chance en NBA, et je lui en serai toujours reconnaissant. Mon expérience là-bas s’était très bien passée. Honnêtement, certains trucs sont un peu tirés en épingle mais je sais que Coach est un bon gars. Et qu’il était un bon coach pour ces gars-là [à Denver]. Je pense que tout cela finira par s’apaiser. Les blessures vont se panser. »

Donc, si ça continue comme ça, la prochaine fois que je vous croise, vous serez head coach…

« [rires] Oui, j’espère. C’est l’objectif. C’est ce vers quoi je travaille chaque jour. Ça serait un rêve qui se réaliserait. »

Propos recueillis à Portland

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