Le duo Cousins-Lawson punit les Pistons

Décidément, les Kings aiment bien les Pistons. Pour sa deuxième victoire en dix matches, Sacramento s’est encore payé le scalp de Detroit (109-104). Derrière le duel entre Andre Drummond (14 pts, 12 rbds) et DeMarcus Cousins (22 pts, 14 rbds, 6 passes), c’est le backcourt californien qui a fait la différence, à l’image des 19 pts d’un Ty Lawson décisif dans le deuxième quart-temps. Fin de série pour les Kings, qui restaient sur cinq revers, mais aussi pour les Pistons, qui avaient eux enchainé trois succès.

« Cousins est un grand joueur mais il n’était pas dans un grand soir. Leurs arrières nous ont fait plus mal que lui. » Stan Van Gundy est aussi franc que lucide. Si « Boogie » a rentré le shoot assassin à 40 secondes du terme, c’est bien Lawson, Collison et Temple qui ont fait mal aux Pistons, coupables d’avoir abandonné 17 pts sur des rebonds perdus sous son panier. Van Gundy doit également pester contre son banc, mangé par les substituts de Dave Joerger. Ce sont eux qui ont fait basculer le match dans les trois premières minutes du deuxième quart.

Avant le 16-6 du deuxième cinq californien, emmené par un « Chico » renaissant et auteur de 7 pts en 38 secondes, les hôtes avaient la main mise sur une rencontre qu’ils dominaient. Surement fatigués par les complications d’un vol de 7 heures, les Kings se font marcher dessus dans le premier quart. De retour après quatre matches d’absence, Kentavious Caldwell-Pope (14 pts) donne le ton de l’entame agressive des Pistons avec une interception d’école. Jon Leuer (15 pts à 6/6 dans le 1er quart-temps) au alley oop puis Drummond au dunk au buzzer donnent 10 pts d’avance aux pensionnaires du Palace après douze minutes (38-28).

Lawson, un facteur X renaissant

Van Gundy attaque alors le deuxième quart avec un cinq complètement bis composé de Tobias Harris, Aron Baynes, Ish Smith, Stanley Johnson et Reggie Bullock. Ses remplaçants lui donnent tort. Sacramento refait son retard en trois minutes à peine. Avec 9 pts de Lawson, les visiteurs scorent 37 pts en 12 minutes et virent logiquement en tête à la pause.

« J’ai juste été agressif et essayé d’aller au panier au maximum. J’ai rentré mes premiers shoots et ça a ouvert des espaces à mes coéquipiers, qui ont eu des positions à trois points« , commente après coup l’ancien Nugget, en passe de réussir son pari après deux ans de perdition.

Malgré 50% de réussite aux shoots et un cinq en double-figure, Detroit reste derrière toute la seconde période. Maintenus à 19 pts dans le troisième quart, avec un 2/11 dans les tirs extérieurs et trois paniers seulement dans la raquette – dont aucun pour ses intérieurs, les Pistons pointent à -6 en début de 4e quart. Matt Barnes puis Lawson derrière l’arc les relèguent à -11 à 7 minutes de la fin.

A 60 secondes du terme, Drummond remet Detroit à -4 sur un caviar de Leuer sous le cercle. Cousins calme le Palace sur un jumper facile, pris sur la tête de Drummond. « Boogie » contre ensuite Leuer à 4 secondes du baisser de rideau, pour éviter aux Pistons de revenir à -3 et d’espérer un miracle. Il ne viendra pas. Sacramento se refait la cerise avant de continuer son road trip par cinq matches supplémentaires à l’extérieur. La 8e place est toujours dans le viseur…

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