Depuis cinq matches, Devin Booker est dans une forme olympique puisqu’il tourne à 30.6 points de moyenne à 54 % de réussite, dont un superbe 55 % à 3-pts.
L’arrière des Suns reste sur 6 matches de suite à plus de 22 points et surtout le back-to-back à 39 points à Mexico contre les Mavericks et les Spurs. Scoreur de talent, Booker entre dans une nouvelle dimension grâce à un travail de l’ombre précieux.
En effet, Earl Watson a changé son cinq majeur en plaçant T.J. Warren dans le cinq majeur, laissant ainsi P.J. Tucker sortir du banc. Ainsi, ce dernier s’est donc retrouvé à l’entraînement à défendre sur Booker.
Le meilleur défenseur de l’équipe face au meilleur attaquant.
« P.J Tucker sans les arbitres », explique le coach des Suns à l’AZ Central. « Imaginez. On ne siffle pas les fautes à l’entraînement. On laisse Devin jouer malgré les fautes pour qu’il grandisse, qu’il se durcisse. Il doit comprendre que Tucker est sur son dos. »
Les contacts physiques d’une autre intensité qu’en match habituent Booker à jouer malgré une défense disons « interdite ». Une fois protégé par les arbitres et des règles plus conventionnelles, l’arrière d’à peine 20 ans peut laisser parler son talent et son travail, qui font alors une différence certaine.
Quand on sait marquer plusieurs paniers face à un joueur qui vous rentre dedans continuellement, qui vous coupe les bras, vous pousse, vous touche les hanches, le dos, alors en match, avec les espaces et les fautes sifflés, tout devient plus fluide.
« Cela m’aide beaucoup », raconte Booker. « P.J et Leandro Barbosa aussi sont vraiment très forts. Ils me tiennent, me touchent… Résultat, en match tout est plus facile. »
Dans un mouvement de vase communiquant, Tucker progresse aussi en défense face à un joueur aussi fort techniquement. Une stratégie gagnant-gagnant pour les deux joueurs et pour les Suns.