S’ils veulent emmener leur entraîneur au All-Star Game, les Celtics seraient bien inspirés de s’imposer à Toronto la nuit prochaine pour le choc de la soirée. En cas de victoire, les hommes de Brad Stevens reviendraient ainsi à égalité avec leurs hôtes à la deuxième place de la conférence Est. Mais la tâche s’annonce compliquée sans son meilleur défenseur Avery Bradley, toujours gêné par son tendon d’Achille.
« Il se sentait beaucoup mieux après le traitement d’hier » affirme le coach au Boston Herald. « (Le docteur) Ed Lacerte a dit d’emblée qu’il lui faudrait 5 ou 7 jours avant de revenir. C’était vendredi, donc le cinquième jour sera mercredi. Il y a donc une chance qu’il joue à ce moment-là, mais à cause du voyage et de l’horaire tardif, on va le laisser ici ce soir et le préparer pour mercredi. »
Une absence au pire des moments, avant un match qui compte double face à une ligne extérieure canadienne surpuissante.
« Ils sont très forts » confirme l’entraîneur. « Forcément, on voudrait s’y rendre au complet et en bonne santé, mais ça fait partie du jeu et de la saison NBA. Vous faîtes jouer les gars qui sont disponibles, et nos gars sont tous capables d’être très bons. Il nous faudra très bien jouer collectivement pour avoir une chance de gagner. »
Retrouver une défense digne de ce nom
Ses hommes devront également répartir leurs forces de manière optimale entre la défense et l’attaque, chose qu’ils ont dû mal à faire ces temps-ci : s’ils ont gagné huit de leur dix derniers matchs, les Celtes ont encaissé 110 points par rencontre sur la période.
« Ça ne devrait pas être la cas, mais on peut dire que l’attaque influence la défense » regrette Jae Crowder. « Mais ça ne le devrait pas. On doit revenir aux fondamentaux et faire ce qu’on veut en défense. Avoir les cinq gars sur la même longueur d’onde est très simple. Notre attaque ne devrait pas dicter nos efforts défensifs. »
Même son de cloche du côté de Brad Stevens, qui exhorte ses joueurs à retrouver un peu de régularité pour se donner les moyens de leurs ambitions.
« On n’a pas été très bons en défense » poursuit l’entraîneur. « Beaucoup de choses en découlent. On a été bons par séquences mais pas autant qu’on devrait l’être. Le match contre les Pelicans résume bien le problème : plus de 30 points encaissés dans la première période, super deuxième et troisième quart, puis plus de 30 points encore dans le quatrième. Ce n’est pas nécessairement dans cet ordre, mais on garde un gros niveau la moitié du temps seulement. On devra faire mieux si on veut être une bonne équipe. »