Le « small ball » a relancé les Pelicans

Le 19 décembre, les Pelicans se donnaient une semaine pour trouver leur identité. Avant la réception de Dallas sept jours plus tard, Alvin Gentry décidait de changer son cinq, histoire de forcer éventuellement le destin. Depuis trois rencontres, Anthony Davis est repositionné en cinq et Solomon Hill et Dante Cunningham sont titularisés ensemble.

Le résultat est pour l’instant très satisfaisant : quatre victoires consécutives, la 12e attaque de la ligue et la 4e défense au rating selon le site de la NBA.

« Quand on joue petit on a l’avantage des deux côtés du parquet »

Face aux Knicks, Nola a peut être abandonné 10 rebonds offensifs mais a aussi inscrit 30 pts en contre-attaque, confortant Anthony Davis dans une certitude déjà affirmée : c’est en jouant vite que les Pelicans retrouveraient les playoffs.

« C’est comme ça qu’on veut jouer. On veut être une équipe qui court et ça on peut le faire avec un cinq plus petit », assure le deuxième meilleur marqueur de la ligue.

Scotchés sur le banc depuis trois matches, Omer Asik et Alexis Ajinca doivent se dire que ça commence à sentir le roussi. Dans les deux succès face aux Mavs et aux Clippers, « Big Easy » a maintenu son adversaire en dessous des 40% de réussite. Pour Anthony Davis, la capacité de chaque joueur à switcher sur les écrans est une des clefs de la réussite du « small ball » des siens.

« Quand on joue petit, on a l’avantage des deux côtés du parquet », estime « Unibrow », qui avoue que le processus identitaire est encore en chantier.

Solomon Hill a beau craindre que les défenses adverses s’adaptent et leur opposent encore plus de pick and roll, il clame haut et fort que Nola ne veut pas seulement revenir en playoffs mais y avoir l’avantage du terrain au premier tour. Ni plus, ni moins. Pour y arriver, l’ancien Pacer doit garder son alchimie avec Dante Cunningham.

« Avec Dante on s’est dit avant le match face aux Knicks que si ce cinq-là ne gagnait pas, nous n’étions pas prêts d’être à nouveau ensemble dans le cinq. Quand nous sommes tous les deux sur le terrain, la dynamique collective de l’équipe est différente parce qu’on peut switcher. On adore jouer ensemble », commentait-il après le match face aux Knicks.