Les négociations entre la NBA et le syndicat des joueurs sur la prochaine convention collective ne portaient pas uniquement sur les salaires des joueurs, le partage des revenus ou encore l’âge pour s’inscrire dans la draft. On y trouve aussi des discussions sur l’utilisation des objets connectés dans le monde sportif.
À l’entraînement, certaines franchises équipent les joueurs de vestes ou bracelets connectés dont les données sont ensuite recueillies et analysées par le staff médical. À Golden State, c’est comme ça qu’on mesure l’état de fatigue des joueurs et qu’on programme les journées de repos. La NBA autorise ces objets à l’entraînement puisque l’objectif est de limiter le risque de blessures, et que les équipes agissent dans une volonté de prévention.
Le baseball a franchi le pas
Mais qu’en est-il des matches ? La saison passée, la NBA avait découvert, puis interdit que Matthew Dellavedova joue avec un bracelet connecté. L’objet, disponible dans le commerce, fonctionnait comme un cardiofréquencemètre, et le nouveau meneur des Bucks l’avait utilisé pendant 13 matches.
Aujourd’hui, la NBA a créé un comité chargé d’évaluer l’utilité et la pertinence de ces objets connectés en match. Ce qui inquiète la ligue, rapporte ABC, c’est l’exploitation de ces données qui doivent rester du domaine du médical et donc privées, et ne pas être utilisées ou commercialisées.
Pour l’instant, seule la ligue de baseball a franchi le pas avec le système Motus mais la NBA, souvent à la pointe de la technologie, pourrait être la seconde ligue à autoriser des objets connectés en match si ce comité, composé notamment de joueurs et de dirigeants NBA, donne un avis favorable.