Rouillés, D’Angelo Russell et Nick Young sont en quête de rythme

Difficile de retrouver le rythme NBA quand on passe un mois loin des parquets, D’Angelo Russell en fait l’amère expérience. De retour après une douzaine de matchs à soigner son genou, le meneur de jeu s’attendait sûrement à enrayer la série des Lakers avec la même énergie qui a fait des miracles dans la Cité des Anges en début de saison.

Sauf que les jambes n’ont pas suivi pour son grand retour et le bilan est plus que mitigé sur le plan individuel et collectif : 32% de réussite aux tirs pour lui et trois défaites pour les siens.

Limité à une vingtaine de minutes de jeu par les médecins du club, le sophomore a besoin de passer du temps sur le parquet. Si ce n’est pas en match, ce sera à l’entraînement quand il trouvera le temps.

« Ça fatigue, mais c’est la meilleure solution pour moi » explique-t-il à l’OC Register.

Les Lakers avaient prévenu : pas de précipitation sur le dossier D’Angelo Russell. Ce dernier, compétiteur dans l’âme, doit ainsi se résoudre difficilement à être patient alors que les résultats de sa franchise le permettent de moins en moins.

« Je vais sûrement dire ‘Je veux jouer, je veux jouer, je veux jouer’. Mais quand les docteurs disent quelque chose, il faut les écouter. »

Nick Young dans le même bateau

C’est ce qu’a fait Nick Young la nuit dernière quand le staff médical des Lakers lui a dit qu’il fallait remettre son doigt disloqué en place. Un mauvais moment à passer, bien moins glorieux que les légendaires pépins de son tout aussi légendaire ex-coéquipier.

« C’est un peu coincé mais ça devrait aller » assure vaillamment Swaggy P. « Ce n’était pas vraiment ‘l’Instant Kobe’. Je ne suis pas aussi loin que lui, ça va le faire. »

Une nouvelle ligne dans le carnet de santé bien rempli de l’arrière, qui a manqué six matchs suite à sa grosse frayeur au tendon d’Achille fin novembre – qui s’est révélé être une élongation du mollet. Après un bon match de reprise, l’ancien Wizard a connu deux sorties compliquées avec un 6/25 aux tirs en combiné, et 6/23 de loin si on remonte encore un match en arrière. Symptomatique d’un joueur en manque de… rythme.

« J’essaye de retrouver mes jambes. Je vais continuer à travailler dur et voir ce qui se passe. »

Après huit défaites de suite, il est temps qu’il ses passe quelque chose à L.A., ce n’est pas Luke Walton qui dira le contraire.