Porté par une énergie incroyable, malgré une rotation à neuf joueurs, voire huit avec la sortie de Luke Babbitt, le Miami s’impose à Utah, à l’arraché, 111-110. Goran Dragic (27 pts), James Johnson (24) et Wayne Ellington (17) ont été formidables mais tous les role players de l’équipe ont contribué, à l’image de Rodney McGruder ou Tyler Johnson. En face, Gordon Hayward (32 pts), Joe Ingles (15 pts) ou Shelvin Mack (11 pts) ont tout tenté mais la nouvelle absence de George Hill était de trop, surtout en défense.
Trey Lyles et Gordon Hayward au top, le Heat fluide
Le match débute sur un rythme haletant, celui imposé par Goran Dragic en jambes ce soir. Hill forfait, le Slovène distille rapidement deux passes avant que Gordon Hayward ne réponde aux offensives floridiennes. Aux côtés du Slovène, Rodney McGruder se montre aussi en verve et le Heat fait un petit écart (13-8). C’est encore par Gordon Hayward que le Jazz revient au score, doublé de meilleures intentions. Trey Lyles et Joe Johnson font également preuve de réussite, surtout de loin, mais Utah peine à imposer sa défense face à une bonne circulation adverse, bien aidée par Josh McRoberts. Les 18 points concédés dans la raquette l’attestent car si Rudy Gobert contient bien Hassan Whiteside, les coéquipiers de ce dernier s’en donnent à coeur joie ligne de fond. Au terme des douze premières minutes, les locaux ne mènent que d’un point, 27-26.
Le Noël de James Johnson et Wayne Ellington
Même si l’adresse extérieure de Utah est toujours d’actualité, les hommes de Quin Snyder souffrent face à l’intensité proposée par Miami, et notamment James Johnson et Wayne Ellington, solides en défense et agressifs en attaque. La pression des Floridiens est telle que le Jazz se retrouve totalement pris à la gorge et après une nouvelle contre-attaque signée Goran Dragic, Quin Snyder se résout à prendre un nouveau temps-mort (48-36). C’est encore à trois-points avec Trey Lyles que le Jazz reprend un peu d’air mais les entraîneurs ont décidé de se livrer à un duel de stratèges et c’est au tour d’Erik Spoelstra d’arrêter rapidement le jeu (48-41). Cela n’empêche pas Utah de retrouver sa défense dans le sillage de Rudy Gobert et d’accélérer le jeu avec, de nouveau, un Trey Lyles royal à longue distance (4/4). À la mi-temps, Miami n’a plus que quatre points d’avance, 52-48.
Une fin de match de très grande qualité
Déterminé, Gordon Hayward ramène les siens dans le match mais les pertes de balle s’accumulent pour le Jazz, à l’image de cette faute offensive de Boris Diaw sur un lay up. La défense floridienne est toujours aussi précise, et offre nombre de séquences sur transition. Comme Hassan Whiteside prend aussi du rythme, Miami inflige un 8-0 pour refaire l’écart. Le temps mort de Quin Snyder profite aux siens, et notamment Shelvin Mack qui, par son adresse au poste et extérieure, relance le Jazz à trois points des Floridiens, 71-68. Les deux équipes se tiennent dans un mouchoir de poche car même si Utah fait preuve d’adresse insolente de loin, Miami trouve toujours la parade, avec Tyler ou James Johnson. Avant la dernière période, le Heat est toujours en tête, 83-77.
Décidé à partir en road trip avec une dernière victoire en poche, le Jazz continue sur sa lancée à trois-points avec deux tirs primés de Joe Ingles. La défense est de retour, et comme Gordon Hayward sort un fade away à six mètres, Erik Spoelstra sent le danger et arrête le jeu (89-85).
Gordon Hayward trop court…
Le match s’emballe complètement avec un pourcentage très élevé de part et d’autres, et des contre-attaques frénétiques. À ce petit jeu, Gordon Hayward est monstrueux avec une réussite folle à six mètres mais les James Johnson ou Josh McRoberts tiennent la baraque pour Miami. Néanmoins, dans une salle extatique, Utah parvient peu à peu à revenir et Gordon Hayward, encore lui, inscrit un nouveau tir en périphérie pour revenir à un point (111-110).
Le Heat a la possession mais perd la balle. Utah repart sur un temps-mort, le système est destiné à Hayward mais l’ailier rate le tir le plus important et Rudy Gobert inscrit son tir après l’horloge.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.