Même si Zach Randolph, endeuillé par le décès de sa mère, n’était pas là, on ne donnait pas cher de la peau du Heat face à des Grizzlies en très grande forme. Surtout qu’à l’entre-deux, on découvre que Goran Dragic est absent, touché au coude… Mais ce Heat a du coeur, et il s’impose 90-81 face à l’une des équipes en forme du moment. Ancien assistant d’Erik Spoelstra, David Fizdale quitte Miami avec une première défaite en sept matches.
C’est Miami qui frappe d’entrée avec un Dion Waiters en mode D-Wade. Un 3-points puis un drive acrobatique permettent au Heat de créer un premier écart (15-8). Tyler Johnson, dans un grand soir, va chercher des fautes, et sur deux lancers, il donne déjà 10 points d’avance (18-8). Waiters en remet une couche (21-8), et malgré un bon passage de Mike Conley (remplaçant !), le Heat a bien le match en main après un quart-temps (28-19).
Sauf que l’effectif est restreint, et la « second unit » des Grizzlies fait la différence. Jarrell Martin puis Troy Daniels sanctionnent le Heat, et ce sont les prometteurs Josh Richardson et Tyler Johnson qui redonnent un coup de boost avant la pause pour conserver une petite avance (45-39).
Une circulation du ballon au top !
Au retour des vestiaires, le Heat décide de sortir l’artillerie longue distance. Johnson et ses coéquipiers débutent par un 6 sur 9 à 3-points, et les Grizzlies perdent pied. Le collectif du Heat est magnifique, et l’extrapass permet à Udonis Haslem d’écraser un dunk pour donner 12 points d’avance (63-51). Toujours sans dribble, le Heat déroute les Grizzlies, et c’est Johnson qui porte l’écart à 17 points (71-54).
On retrouve Johnson pour un dunk sur contre-attaque pour repousser le baroud d’honneur des Grizzlies. Au final, le Heat s’impose 90-81, et met fin à une série de deux revers de rang. Pour Memphis, toujours dans la réaction, c’est un coup d’arrêt après six victoires d’affilée.
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