Barack Obama a fait pleurer Michael Jordan

Bill Gates, Bruce Springsteen, Robert Redford, Robert de Niro, Ellen Degeneres… Il y avait du très beau monde à la Maison Blanche ce mardi pour la traditionnelle remise de la Médaille présidentielle de la Liberté, la plus haute médaille civile américaine. La dernière de Barack Obama, et pour l’occasion, il avait décidé de rendre hommage à deux des plus grands basketteurs de l’histoire, Kareem Abdul-Jabbar et Michael Jordan.

Ancien basketteur à l’université, Obama a, comme toujours, été parfait dans son speech d’intronisation, et on retiendra son hommage à Michael Jordan, empli de respect mais aussi d’humour. Et comme au Hall Of Fame, Jordan a fini en larmes…

« À 5 ans, Michael Jordan a failli se couper le gros orteil avec une hache. En ce temps-là, il avait besoin de bosser un peu sa maîtrise du ballon, et imaginez que les choses auraient pu se passer différemment. Air Jordan aurait pu ne jamais s’envoler. Ce que je veux dire, c’est qu’on n’aurait jamais acheté une chaussure sur laquelle il manque un orteil. Nous ne l’aurions jamais vu changer de main en l’air contre les Lakers, planter 63 points au Garden, se sortir du « Flu Game » ou marquer trois shoots décisifs contre Georgetown, Russell et Ehlo. Nous ne l’aurions pas vu jouer Larry Bird au H.O.R.S.E ou transformer le sport de manière mondiale avec la Dream Team. »

« Il est plus qu’un simple logo »

« Mais MJ est plus que ces moments-là. Il est plus que le meilleur joueur des deux meilleures équipes de l’histoire, la Dream Team et les Chicago Bulls de 1996. Il est plus qu’un simple logo, plus qu’un simple mème sur internet, plus qu’un donateur généreux, un propriétaire impliqué dans la diversité. Il y a une raison pour laquelle on emploie l’expression, c’est « Le Michael Jordan de. » Le Michael Jordan de la neurochirurgie, le Michael Jordan des rabbins, ou le Michael Jordan du canoë. On sait de quoi on parle car Michael Jordan est le Michael Jordan de l’excellence. Il est la définition même de quelqu’un qui est si bon dans ce qu’il fait que tout le monde le reconnait. C’est très rare. »