Les Cavaliers tombés dans le piège de la maladresse et de la suffisance

Parmi les équipes les plus productives et efficaces à 3-pts de la ligue, les Cavaliers ont connu une première mi-temps catastrophe contre les Hawks.

Quand les joueurs rejoignent les vestiaires à la pause, ils ont marqué 42 points, sont menés de 11 points et viennent d’enregistrer un très vilain 4/21 à 3-pts. La question du tir primé se pose donc, alors que l’adresse semble fuir les champions 2016.

« Certains disaient qu’il fallait alterner, d’autres disaient que c’était notre style de jeu », raconte J.R Smith à Cleveland. « Dans cette situation, il faut savoir ce qui est le mieux. Personnellement, je continue de shooter mais certains joueurs vont vouloir alterner et commencer à dribbler et pénétrer. Mais j’ai confiance en mon shoot. Peu importe que j’en manque 100, je tenterai le 101e. »

Volontairement laissés libres derrière l’arc, les Cavaliers vont s’inspirer de la mentalité de Smith en terminant la partie avec 42 tentatives à 3-pts, pour 11 réussis. Cleveland n’a donc pas changé. Quitte à mourir avec ses idées.

« Vous nous avez porté la guigne », sourit LeBron James, en référence à une question au shootaround sur le besoin d’équilibre offensif de Cleveland. « C’est notre jeu. Il faut alterner parfois. On est une équipe qui fait circuler la balle. »

« On ne les a pas respectés »

Smith tranche le débat : pas de panique , puisque ce n’est que la première défaite de la saison et une soirée sans adresse, sans oublier que la défense a aussi été absente.

« Ça fait partie de ses soirs où la balle ne veut pas rentrer. C’était comme ça en première mi-temps, ensuite en seconde, on a été mieux. Peu importe qu’on mette ou loupe nos shoots, on ne peut pas se laisser dominer en défense et c’est ce qui est arrivé en première période. »

Pour Tyronn Lue, l’explication est différente. Selon lui, ses joueurs ont simplement pris les Hawks de haut…

« J’ai juste le sentiment qu’on ne les a pas respectés. On les a battus 11 fois de suite et on a cru qu’on pouvait les battre juste en se montrant. Ils ont de l’orgueil. Ils se donne à fond et s’accrochent. Et une fois que nous avons décidé de jouer, c’était trop tard. »

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