Il a levé les bras au ciel, persuadé que Markieff Morris allait inscrire le 3-points de la victoire face au Magic. Le ballon n’a pas crevé le cercle, et Bradley Beal a souri. John Wall, en civil, aussi. Quand ça ne veut pas, il vaut mieux en sourire, et les Wizards ont perdu pour la quatrième fois en cinq matches.
Pour l’arrière, c’est déjà le moment de tirer la sonnette d’alarme.
« On doit trouver un moyen de faire des stops et de marquer de l’autre côté du terrain. Il faut réussir l’un ou l’autre » explique-t-il dans le Washington Post. « La chose la plus importante qu’on puisse contrôler, c’est la défense, et ce n’est qu’une question d’effort et d’envie de jouer. Je pense que le coach en a marre de notre manière de jouer, et je pense qu’il va commencer à faire jouer ceux qui ont vraiment envie et qui veulent se montrer. »
Sous-entendu : certains de ses coéquipiers n’ont semble-t-il pas envie de jouer… Il ne vise personne mais les Wizards ont lâché prise face au Magic lorsque le banc était sur le parquet. Ian Mahinmi absent, les Wizards manquent d’un leader en sortie de banc.
« On va trouver une solution d’une manière ou d’une autre » promet Bradley Beal. « Le coach en parle un peu mais il ne veut pas trop s’appuyer sur moi, ou trop s’appuyer quelqu’un autre. Mais il le faudra peut-être. »
Plus gros salaire de la franchise, l’arrière est ambitieux, et il ne peut pas se contenter de jouer les seconds rôles.
« On doit bosser avec ce qu’on a, et les gars doivent élever leur niveau de jeu. S’ils veulent jouer, le coach les fera jouer. S’ils ne veulent pas, le coach les laissera sur le banc. C’est à nous d’être juste discipliné et de faire en sorte que les remplaçants soient sur la même longueur d’onde. Je ne pense pas qu’on le soit toujours, et si le coach choisit cette voie, je suis prêt. »