Comme le hurlait notre bon Johnny national, « il suffira d’une étincelle »…
Emprunté, pour ne pas dire à côté de ses pompes, Stephen Curry a trouvé la lumière puis allumer le feu au retour des vestiaires. Avec 23 points dans le 3e quart-temps, aussi bien de loin que de près, le meneur a dégoûté les Blazers et les a carrément achevés en dix minutes ! Relégués à -27 avant le dernier quart, les coéquipiers de Damian Lillard (31 points) n’ont pu que constater les dégâts (127-104). Pour la première fois de leur saison, ainsi que l’indique leur total de 36 passes (leur meilleur total de la jeune saison), les Warriors ont semblé souverains et maîtres de leur jeu… comme l’an passé en somme !
Damian Lillard chaud brûlant d’entrée
Avec 8 points rapides, Damian Lillard assume ses récentes déclarations concernant la défense des Warriors. Il permet de faire le premier écart (14-7) alors que les Dubs sont maladroits à l’image d’un 1/4 pour Durant. Mais ce dernier passe un gros dunk en ligne de fond et ça relance Golden State. Il y a beaucoup d’approximations du côté des Warriors qui se tournent plus rapidement qu’à leur habitude vers leur cinq small ball.
Comme un symbole, c’est Draymond Green qui inscrit le premier tir primé. Il est bientôt imité par Ian Clark. Ce dernier inverse la tendance à lui seul, avec 11 points éclair. Les gros flingues sont jusqu’alors enrayés. Mais, à part pour Curry muet en 1e quart, ça ne dure pas bien longtemps. Klay Thompson est discret mais opportuniste, notamment sur un beau jeu à deux avec David West. Et Durant clôt la période d’un exploit individuel (34-25).
Ian Clark sonne la révolte
Annoncés comme une véritable Formule 1, les Warriors démarrent en fait comme un bon vieux diesel, avec ce 20-4 pour finir le 1e quart. Avec leur matelas de 10 points, les Californiens sont tout de suite plus à l’aise en 2e quart. Et c’est encore Ian Clark à trois points, puis sur la pénétration (16 points en 7 minutes à 6/6 aux tirs) qui fait le plus mal à Rip City. En face, et comme souvent avec Evan Turner, il y a à boire et à manger. Mais avec 11 points, celui-ci maintient en tout cas les siens au contact.
Et il le faut car les Warriors déroulent leur basket. Un petit mouvement à trois donne une position préférentielle à Durant au poste bas. Et KD exécute. Portland se bat contre un déficit qui oscille autour des 10. Et Lillard, avec un nouveau passage de très haut niveau, réduit l’écart à 6 longueurs à la pause (59-53). Avec 22 points, il est tout simplement intenable alors que le duo Curry – Thompson cumule un tristounet 6/21 aux tirs.
Et Steph Curry trouva la lumière…
Curry brise enfin la glace en 3e quart mais Lillard est toujours aussi saignant. Curry fait cependant rapidement monter la sauce. De 5 points à la pause, il passe à 16 en 2 minutes de jeu dans le 3e quart. Et l’écart a de nouveau dépassé la douzaine… Klay à 4 fautes, c’est McCollum qui sort de sa boîte pour redonner vie aux Blazers avec 2 flèches consécutives derrière l’arc. Mais le double MVP en titre n’en a pas fini. Il inscrit 23 points en 3e quart à 5/6 à 3-pts plus deux layups renversés avec la faute…
À 100 points pour entamer le dernier quart, les Warriors ont déjà plié le match avec leur +27 (un incroyable 41-20 en 3e quart) ! Coach Stotts rappelle Lillard sur son banc au cap des 10 minutes et le suspense s’est volatilisé depuis longtemps à Rip City. Jake Layman (17 points en 6 minutes) se signale avec son adresse de loin puis un dunk en contre-attaque mais les Warriors finissent sereinement le match, en roue libre, avec un alley oop pour JaVale McGee par exemple (127-104).
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.