Remplumés, les Pelicans doivent apprendre à communiquer

La première grande victoire des Pelicans cette année serait de garder tout le monde en bonne santé après plusieurs saisons tronquées par les blessures à répétitions des cadres. Jrue Holiday est pour l’instant absent, présent aux côtés de son épouse, Quincy Pondexter devrait revenir dans un mois et Tyreke Evans en décembre, mais le reste de l’effectif est prêt à aborder cette nouvelle saison du bon pied.

Un effectif remanié où les abonnés à l’infirmerie Eric Gordon et Ryan Anderson ont laissé place à de nouvelles têtes, comme E’Twaun Moore, Salomon Hill ou encore Langston Galloway. Des changements qui nécessitent une phase d’adaptation, comme le souligne Tim Frazier, joker en fin de saison dernière prolongé pour deux ans, et promu titulaire à la mène pour le deuxième match de présaison – et première défaite – des Pelicans face à Indiana.

« C’est un groupe de gars différent comparé à celui de la fin de saison passée et mes 16 matchs » constate le joueur pour ESPN. « Des joueurs différents, des habitudes différentes. Il faut s’adapter à chacun. Ça prendra du temps. Tu ne peux pas faire tourner le ballon en disant que tu sais ce que va faire Salomon, E’Twaun, Langston ou les autres nouveaux. »

Avec 9 points et 7 passes décisives, l’ancien Blazer a confirmé sa bonne prestation en ouverture face aux Mavs (10 points, 9 passes et 6 rebonds), au même titre que Buddy Hield et ses 18 points après ses 19 unités contre Dallas. Le problème pour l’instant en Louisiane ne vient pas de l’attaque, mais plutôt de la défense pour son jeune patron, Anthony Davis.

« Les tirs manqués ne m’inquiètent pas » affirme l’intérieur, qui a fini avec un petit 3/13 aux tirs. « On doit de se soucier de ce qu’on fait en tant qu’équipe. On a donné beaucoup de points en transition, beaucoup de rebonds offensifs. C’est là que nous devons nous améliorer. Je ne m’inquiète du niveau offensif de personne dans cette équipe, on va scorer. On doit se concentrer sur la défense. »

Un voyage en Chine pour renforcer la communication au sein du groupe

À l’aube de ce nouvel exercice, il se soucie plus des problèmes d’adaptation évoqués par son meneur de jeu, surtout dans cette défense qui manque de leaders vocaux.

« C’est largement plus facile à l’entraînement car on sait ce qu’on va mettre en place, où seront les gars qui attaquent » poursuit l’intérieur. « Quand on joue contre une autre équipe, surtout une équipe qui court, ça nous oblige à parler entre nous. On n’a pas vraiment fait du bon boulot dans ce domaine. »

Mais pour pouvoir mettre en place un défense digne de ce nom, celle-ci doit avoir le temps de voir venir les offensives adverses.

« Si on n’avait pas perdu autant de ballons, ils n’auraient pas marqué autant de paniers en transition. Quand on fait les bons choix en attaque, ça permet à notre défense de se mettre en place. Autre chose, sur les tirs manqués, on ne peut pas rester spectateurs. Dès que le tir part en l’air,  le coach hurle : « 1,2, 3, on revient », et on doit bosser là-dessus. »

Les hommes d’Alvin Gentry n’ont foulé que deux fois le parquet, mais ces matchs de présaison servent justement à effectuer ce genre d’ajustement indispensable pour commencer la saison du bon pied. La communication et l’intensité sont leurs principaux chantiers, ça tombe bien, les Pelicans se sont envolés ce matin pour la Chine afin d’y disputer deux rencontres face aux Rockets. Idéal pour renforcer la cohésion du groupe.