Ce week-end aura lieu la traditionnelle soirée d’intronisation au Hall Of Fame, et outre Allen Iverson et Shaquille O’Neal, ce sera au tour de Yao Ming d’entrer au Pantheon du basket.
Pour son ancien coéquipier, Tracy McGrady, ce n’est que justice tant le pivot des Rockets fut exemplaire sur les terrains, tout en contribuant à la mondialisation de la NBA, et du basket en général.
« C’est tellement mérité » écrit T-Mac sur ESPN. « Ses qualités pour un homme de sa taille étaient juste incroyables. Il pouvait tout faire. Il pouvait poster son joueur, marquer des deux mains, shooter… Il avait une large palette de moves. Il pouvait contrer. C’était un bon passeur et c’est si rare pour un joueur de sa taille. Je n’avais jamais joué avec un intérieur de son calibre ».
« Ils n’ont pas vu Michael Jordan, mais ils ont vu Yao »
Au-delà de ses qualités de basketteur qui en faisaient le seul à pouvoir se mesurer au Shaq ou à dominer le Dwight Howard du Magic, Ming était aussi un formidable vecteur de promotion de la NBA en Asie, et plus particulièrement en Chine.
« Avant lui, il faut comprendre que le basket n’était pas populaire en Chine. J’avais fait des séjours là-bas, et s’il y avait bien du basket, cela ne faisait pas partie de leur culture. Aujourd’hui, ils sont plus de 300 millions en Chine à jouer grâce à Yao Ming. Je l’ai vu, et je l’ai ressenti. C’est son héritage, et je lui serai reconnaissant à jamais d’en avoir fait partie. Il m’a introduit auprès de son pays. Nous étions leurs héros. Ils n’avaient pas vu Michael Jordan, mais ils nous ont vus. Ils ont vu Yao. »
Et T-Mac de se souvenir d’une rencontre de saison régulière en 2007 face aux Bucks.
« On jouait contre les Bucks où il y avait Yi Jianlian, ancien numéro 6 de la draft. C’était juste un match de saison régulière mais 200 millions de personnes avaient regardé la rencontre. C’est l’impact de Yao. J’étais en admiration. »